Un jour j’ai eu des enfants.
J’ai mis environ 1 an à reconnaitre les pleurs de bébé (ces fameux 7 différents pleurs que toute maman est censée reconnaitre dès le premier jour de la vie de son enfant), j’ai mis 4 ans à les faire dormir plus de 4 heures d’affilées, j’ai mis 35 mois à savoir faire un biberon sans grumeaux et j’ai mis bien plus longtemps encore à me familiariser avec le matériel qui va avec le bébé.
Oui car quand tu achètes as un bébé, tu achètes le matos qui va avec. Le lit parapluie, le baby talk, la poussette, le sac à langer, la chaise haute, la machine à faire des purées, le thermomètre du futur, le mouche bébé, le sac à couches, le tapis d’éveil, le trotteur etc…
Moi j’avais commencé ma galère dans le magasin de puériculture alors que je couvais encore.
Moi (accompagnée du futur papa) : « Bonjour je voudrais acheter une poussette, je vais avoir un bébé »
Elle (la vendeuse) : « Poussette cane, poussette dos à la rue, poussette pliable, landau, poussette évolutive ? »
Moi (l’air déjà lost in translation) « Bah ché pas moi. Une poussette pour mettre un bébé quoi ».
Là j’ai senti que la vendeuse prenait son air de Madame Je Sais Tout et avec les hormones, j’ai eu envie de l’assassiner façon Dexter épisode 45 saison 87.
Avec un petit air pincé, elle nous a demandé notre budget, nous a sélectionné 4 poussettes et nous a suggéré de les tester.
Et là le drame des parents débiles a démarré pour nous. Impossible de les déplier. On s’énerve, on râle, on rappelle la vendeuse. Et hop d’un coup de pouce avec son air narquois, elle nous déplie les 4 !
C’est à ce moment là que j’ai su.
J’ai su que comme je n’avais pas fait Maths Sup-Maths Spé + Bac option poussette/lit parapluie, j’allais galérer pendant quelques années.
Nous avons finalement jeté notre dévolu sur une poussette de prix moyen, de poids moyen, de taille moyenne, de facilité de dépliage niveau moyen.
Je ne te cache pas qu’une fois l’enfant né, j’ai mis 2 mois à réussir à déplier l’objet du crime et que bébé fut baladé en porte bébé. (véridique) La poussette était mon ennemie, je la craignais.
Cette saligote n’était pas seule, elle avait des amis. Je mis donc 16 mois à comprendre le mécanisme de la machine à faire cuire les légumes à la vapeur et à mixer des purées, 27 mois à placer la chaise haute à la hauteur désirée, 7 mois à faire marcher le baby talk, 31 mois à saisir que dans le mouche bébé il fallait que j’aspire (et que je vomisse au passage), 5 mois pour jeter la couche qui pue dans la poubelle qui sent bon d’un coup de pied et 23 mois à déplier et replier le lit parapluie.
Au début, je l’avoue, j’ignorais jusqu’à l’existence du mot « lit parapluie ». Pour moi dans la vie il y avait d’un côté le lit, lieu pour végéter, et de l’autre le parapluie, sorte d’abribus mais sans bus.
Un jour nous sommes partis en week-end et pour coucher junior, ma sœur m’a dit « n’oublie pas ton lit parapluie » ! Renseignements pris, je fis connaissance avec un objet soit disant dépliable en 2 gestes, soit disant léger, soit disant pratique. Que nenni ! Chéri et moi n’avons jamais réussi à le déplier correctement. Il y avait toujours un côté rebelle qui ne voulait pas tenir droit. Alors on s’est dit, je me souviens « c’est pas grave on met l’enfant dedans quand même. » C’était sans compter sur l’écroulement des 4 côtés durant la nuit. L’enfant fut saucissonné.
Pour le replier la galère fut semblable, un côté ne voulait pas rentrer dans le rang et malgré la relecture du mode d’emploi en chinois (oui parce que bébé avait mangé la version française) et de la bonne volonté, nous repartîmes avec un lit pas replié dans notre coffre.
Le genre de trucs qui brise un couple.
Récemment je racontais à une amie mes galères et elle me dit qu’elle n’avait jamais connu ça car elle avait un super lit parapluie. « Ouais genre » lui dis-je.
Elle me présenta son Magic Bed, elle me certifia qu’il était auto-dépliable, léger (3,4 kilos) et facile et toussa. Je fis le test qui prit donc 3 secondes et je me mis à pleurer. Pourquoi personne ne l’avait inventé il y a 7 ans quand je mis bas pour la première fois (et que donc cela me dégoûta du concept du lit parapluie pour le deuxième enfant) ?
Voilà si un jour j’ai un troisième enfant, je VEUX ce Magic Bed. A bon entendeur.
Ps : je t’ai pas encore parlé de ma galère à installer le siège auto dans la voiture puis à installer l’enfant dedans mais promis une autre fois.
Si vrai et si bien décrit ,j’ai cinq enfants et je me prépare à etre grand mere c’est pour ça que je suis venue sur votre site ! Ben moi ,j’ai tout oublié (la derniere a 14an s )CELA PROMET