Toujours pareil. Comme pour le sommeil, le moment de se préparer ou les grasses matinées, il m’est arrivé un jour que le repas des enfants devienne un moment pénible et compliqué.
Tout a commencé lorsque bébé était en période de diversification : je me suis pris une purée carottes-courgettes (mais bio steuplai) en pleine face car l’enfant avait décidé que ce serait bon pour mon teint.
Le lendemain, fidèle à la maxime populaire dictée par la télévision « mange 5 fruits et légumes par jour », je retentai le coup avec des brocolis et de la patate douce. L’enfant me regarda bien droit dans les yeux, avala 4 cuillères et se mit à vomir.
Ok donc les légumes visiblement ce n’était pas son truc.
Un jour, fatiguée de me taper les purées bios mixées par moi-même, j’achetai un petit pot au supermarché et là le chenapan mangea TOUT.
Le message était clair : je ne me prendrai plus la tête à cuisiner des petits plats et à cueillir mes petits pois moi-même.
Mais le souci du repas des enfants ne s’arrêtait pas à qui cuisinait et ça j’allais m’en rendre vite compte.
Plus tard, les 2 enfants n’avaient JAMAIS les mêmes goûts.
Un aime les nouilles avec de la sauce tomate de la marque Bip et du fromage râpé, l’autre aime la sauce tomate de la marque Boup avec du parmesan. L’un aime les endives cuites, l’autre crues.
L’un aime le poulet froid, l’autre chaud. L’un aime les pommes de terre en purée, l’autre sautées à la poêle.
L’un aime les fruits, l’autre les hait. L’un adore les yaourts à la fraise, l’autre aime mieux les compotes goût fraise.
Je suis vite devenue folle et j’ai dit cette phrase… cette phrase que ma propre mère répétait et que je trouvais tellement absurde quand j’avais 8 ans « On n’est pas à l’hôtel ou au resto là ! Maman, elle fait pas plusieurs services, alors c’est ça ou rien ! »
Lorsque le grand répondit « bah alors c’est rien », je me mordis la lèvre supérieure et j’appelais M6 pour qu’ils viennent avec une remplaçante de Super Nanny chez moi (paix à son âme).
Je t’épargne les pannes du soir « mais bordel que vais-je leur cuisiner ce soir ?!!! » où je finis toujours par faire cuire des pâtes avec des regrets.
Oui le repas des enfants est devenu un moment complexe.
Vivement qu’ils se fassent à bouffer quoi !
certainement utile