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la gazette des parents

La galère du coucher

 By Serial MotherLorsque, ne possédant pas d’enfants (achetés chez Surcouf en soldes) je me couchais le soir, c’était après un bain aux huiles essentielles, après avoir fini un bon livre ou lu une pile de magazines, après avoir bu une tisane « nuit tranquille », après avoir mis de la crème hydratante sur mon corps, après avoir repoussé mes cuticules aux frontières de l’extrême, après avoir mangé un plat de sushis avec mon homme devant « La Piscine » avec la belle Romy Schneider et le (encore) sublime Alain Delon, après avoir pschitté une brume à la fleur d’oranger sur mon oreiller, après avoir enfilé ma nuisette, après avoir soufflé sur ma bougie senteur figue, après avoir embrassé mon homme (ou plus si affinités), après avoir mis mon réveil à 8h.Puis j’ai donc eu des enfants.Le moment du coucher est devenu celui de LEUR coucher, non plus le mien.Et ce coucher a pris…comment dire… un autre pli.Essaie de mettre de la crème hydratante et de manger des sushis au calme quand tu as un nourrisson. Essaie juste pour voir.Bah voilà : c’est pas possible. Pile au moment où tu crois que ta soirée commence, le bébé pleure, crie, appelle, a faim et demande un câlinou.Puis lorsque le bébé devient un plus grand, il faut lui raconter un conte , lui chanter 4 berceuses, lui inventer une histoire, lui laisser la porte ouverte « mais pas trop », procéder à la vérification des loups sous le lit, faire un bisou papillon puis un bisou esquimau, revenir apporter de l’eau, s’asseoir près de lui, lui masser les dents ou le ventre, apaiser ses angoisses, lui promettre de ne pas partir et de ne jamais mourir, tenter de répondre à une question chelou du style « si tu avais pas rencontré papa est-ce que j’aurais pu exister ailleurs ? », lui faire répéter sa poésie pour la 45.000ème fois pour que ça finisse par rentrer, lui masser les jambes parce qu’il a mal aux genoux soudainement, hausser un peu le ton parce que « bon maintenant ça suffit y’a école demain », prétendre que « oui toi aussi tu vas te coucher », lui refaire un bisou papillon, changer l’eau du verre car elle a l’air sale, raccompagner l’enfant aux toilettes…Bref il est 21h et tu n’as plus du tout envie de te prélasser dans un bain chaud mais bien envie d’aller te pieuter aussi.21h30 : Ah qu’entends-je au loin ? L’enfant te rappelle « maman tu as oublié de me dire que tu m’aimes. Et papa ne m’a pas fait de GROS câlin ».22h00 : Une fois bien installés dans le vieux canapé à manger des Granola (le repas des parents), une petite tête (parfois même 2 ou 3) viennent se glisser au milieu des 2 vôtres « on peut pas dormir, y’a un pigeon qui roulouke ». Donc un pigeon roucoule et non seulement 22h c’est pas une heure pour un pigeon (sans doute est-ce un hibou) mais ce n’est pas non plus une heure pour se relever (d’autant que tu matais Pascal le Grand frère, une émission hautement intellectuelle).22h13 : tu as chassé le pigeon-hibou, tu as poussé une bonne gueulante.22h30 : tout le monde dort ENFIN.22h34 : vous vous endormez en tenue de bureau devant un programme débile avec des traces de Granola sur le visage.Retrouvez Serial Mother sur Facebook

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La (grosse) galère d’habiller les mômes l’hiver

By Serial Mother« Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver… »Oui sauf qu’en fait l’hiver c’est galère. Sauf qu’on a hyper froid, qu’on a les pieds mouillés, qu’on a la crève voire la grippe intestinale, le nez qui coule, la voix d’un fumeur alors qu’on est contre la clope et que, last but not least, habiller nos mômes devient un challenge que même Lance Amstrong sous drogues aurait du mal à relever.Les mômes en hiver ils ont froid.Les mômes en hiver ils râlent (encore) plus fort que d’habitude « maman j’ai froid/maman j’ai les doigts gelés/papa mon écharpe m’étrangle/maman je veux pas aller à l’école avec la neige/papa mes doigts rentrent pas dans me gants ».Pour peu que l’enfant soit encore un bébé, c’est toi qui pleures car tu perds peu à peu tes doigts gelés qui doivent pousser la poussette. Le bébé lui, il est bien emmitouflé, il ne se rend compte de rien dans sa peau de baïte venue de l’Alaska.Revenons-en à un matin où tu dois saper tes mômes (dans l’urgence car t’es en retard, ce qui ajoute du stress à la scène)Toi « Bon allez, j’ai mis tes affaires sur ton lit : collant, chaussettes, jean, sous-pull, pull, doudoune, bonnet, chaussures fourrées, gants ! Hop hop hop ! On s’actiiiive.»Tandis que la neige tombe dehors, que ton chauffage a rendu l’âme, que tes doigts de pieds sont gelés, que tu essaies d’enfiler son pilote à bébé qui n’est vraiment pas décidé à t’aider, ton môme reste assis sur son lit sans bouger.Toi (énervée) « Mais qu’estcequetufiches ?!?! On va être en RETARD. Tu comprends EN RE-TARD. Allez habille toi enfin quoi !»L’enfant  tente un « mais peut-être qu’il va faire beau ? » et devant ta réaction de Miss Méteo commence son opération habillage.Sauf que pour s’habiller en hiver, il faut être super agile et costaud. Impossible d’enfiler le collant « trop difficile », compliqué de mettre le pull col roulé « mon cou se coince », totalement inimaginable de mettre les chaussures fourrées « mon pied ne veut pas rentrer ».Alors que ton bonhomme Michelin de bébé est en mode « je bouge pas dans ma turbulette de chien de traineau », tu aides le grand à s’habiller non sans mal. Tout le monde s’énerve, tout le monde se stresse, tout le monde finit par avoir chaud (bonne nouvelle) et toi, lâche, tu cèdes « bon bah flute, mets pas tes collants, mets des baskets et piscétout »Quand vient le moment de l’écharpe, l’enfant dit que non il ne la mettra pas car à l’école c’est interdit depuis que son copain Gustave a failli mourir étranglé. Tu cèdes donc sur l’écharpe, lui enfonces une cagoule qui lui donne l’air idiot et décides de t’attaquer aux gants  (bonhomme Michelin/bébé est toujours en mode « je bouge pas »). Mettre des gants à des gosses c’est comme enfiler une paire de pompes trop petites : c’est chiant, ça fait mal, ça crispe.L’enfant écarte ses doigts et hop tu enfiles le gant avec joie l’air convaincu « oui ça va marcher, ça va marcher » (la vie est faite de petites joies hein). Sauf que monsieur index se retrouve coincé avec monsieur majeur et que l’enfant hurle « Nan mais ça va pas, je suis tout coincé ».A ce moment précis, tu te demandes pourquoi (mais pourquoiiiiiii) tu n’as pas opté pour les moufles, tu saisis une paire de ciseaux, tu coupes les doigts des gants (pas de l’enfant attention) et tu retentes en mode mitaines (il ya du Karl Lagerfeld en toi). Miracle ça marche, chaque doigt va où il devait aller.Tu prends ton bébé Michelin, enfile une chapka, attrapes la main mitaine de ton grand et file enfin à l’école.Mais comme tu as 8 minutes de retard, les grilles sont fermées.Décidément…vivement l’été !Retrouvez Serial Mother sur Facebook 

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Poussette, lit parapluie, baby talk et autres instruments in(sur)montables !

By Serial MotherUn jour j’ai eu des enfants.J’ai mis environ 1 an à reconnaitre les pleurs de bébé (ces fameux 7 différents pleurs que toute maman est censée reconnaitre dès le premier jour de la vie de son enfant), j’ai mis 4 ans à les faire dormir plus de 4 heures d’affilées, j’ai mis 35 mois à savoir faire un biberon sans grumeaux et j’ai mis bien plus longtemps encore à me familiariser avec le matériel qui va avec le bébé.Oui car quand tu achètes  as un bébé, tu achètes le matos qui va avec. Le lit parapluie, le baby talk, la poussette, le sac à langer, la chaise haute, la machine à faire des purées, le thermomètre du futur, le mouche bébé, le sac à couches, le tapis d’éveil, le trotteur etc…Moi j’avais commencé ma galère dans le magasin de puériculture alors que je couvais encore.Moi (accompagnée du futur papa) : « Bonjour je voudrais acheter une poussette, je vais avoir un bébé »Elle (la vendeuse) : « Poussette cane, poussette dos à la rue, poussette pliable, landau, poussette évolutive ? »Moi (l’air déjà lost in translation) « Bah ché pas moi. Une poussette pour mettre un bébé quoi ».Là j’ai senti que la vendeuse prenait son air de Madame Je Sais Tout et avec les hormones, j’ai eu envie de l’assassiner façon Dexter épisode 45 saison 87.Avec un petit air pincé, elle nous a demandé notre budget, nous a sélectionné 4 poussettes et nous a suggéré de les tester.Et là le drame des parents débiles a démarré pour nous. Impossible de les déplier. On s’énerve, on râle, on rappelle la vendeuse. Et hop d’un coup de pouce avec son air narquois, elle nous déplie les 4 !C’est à ce moment là que j’ai su.J’ai su que comme je n’avais pas fait Maths Sup-Maths Spé + Bac option poussette/lit parapluie, j’allais galérer pendant quelques années.Nous avons finalement jeté notre dévolu sur une poussette de prix moyen, de poids moyen, de taille moyenne, de facilité de dépliage niveau moyen.Je ne te cache pas qu’une fois l’enfant né, j’ai mis 2 mois à réussir à déplier l’objet du crime et que bébé fut baladé en porte bébé. (véridique) La poussette était mon ennemie, je la craignais.Cette saligote n’était pas seule, elle avait des amis. Je mis donc 16 mois à comprendre le mécanisme de la machine à faire cuire les légumes à la vapeur et à mixer des purées, 27 mois à placer la chaise haute à la hauteur désirée,  7 mois à faire marcher le baby talk, 31 mois  à saisir que dans le mouche bébé il fallait que j’aspire (et que je vomisse au passage), 5 mois pour jeter la couche qui pue dans la poubelle qui sent bon d’un coup de pied et 23 mois à déplier et replier le lit parapluie.Au début, je l’avoue, j’ignorais jusqu’à l’existence du mot « lit parapluie ». Pour moi dans la vie il y avait d’un côté le lit, lieu pour végéter, et de l’autre le parapluie, sorte d’abribus mais sans bus.Un jour nous sommes partis en week-end et pour coucher junior, ma sœur m’a dit « n’oublie pas ton lit parapluie » ! Renseignements pris, je fis connaissance avec un objet soit disant dépliable en 2 gestes, soit disant léger, soit disant pratique. Que nenni ! Chéri et moi n’avons jamais réussi à le déplier correctement. Il y avait toujours un côté rebelle qui ne voulait pas tenir droit. Alors on s’est dit, je me souviens « c’est pas grave on met l’enfant dedans quand même. » C’était sans compter sur l’écroulement des 4 côtés durant la nuit. L’enfant fut saucissonné.Pour le replier la galère fut semblable, un côté ne voulait pas rentrer dans le rang et malgré la relecture du mode d’emploi en chinois (oui parce que bébé avait mangé la version française) et de la bonne volonté, nous repartîmes avec un lit pas replié dans notre coffre.Le genre de trucs qui brise un couple.Récemment je racontais à une amie mes galères et elle me dit qu’elle n’avait jamais connu ça car elle avait un super lit parapluie. « Ouais genre » lui dis-je.Elle me présenta son Magic Bed, elle me certifia qu’il était auto-dépliable, léger (3,4 kilos) et facile et toussa. Je fis le test qui prit donc 3 secondes et je me mis à pleurer. Pourquoi personne ne l’avait inventé il  y a 7 ans quand je mis bas pour la première fois (et que donc cela me dégoûta du concept du lit parapluie pour le deuxième enfant) ?Voilà si un jour j’ai un troisième enfant, je VEUX ce Magic Bed. A bon entendeur.Ps : je t’ai pas encore parlé de ma galère à installer le siège auto dans la voiture puis à installer l’enfant dedans mais promis une autre fois.Retrouvez Serial Mother sur Facebook 

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Noël depuis que je suis mère (ou comment je vois Noël avec Bébé autrement)

Jusqu’à récemment, je n’avais pas d’enfants.Du coup pleins d’évènements m’apparaissaient différemment. Plus simplement je dirais.Par exemple lorsque c’était la St Valentin, avec chouchou on prenait un bain de champagne, on inondait le lit de pétales de roses, on faisait l’amour en haut de la Tour Eiffel en criant si fort que même les passants du Champs de Mars nous disaient « Oh tu veux pas la fermer ? » (bon ok j’exagère un peu…rien qu’un peu).Puis on a eu des enfants et la St Valentin est devenue moins fofolle. On a été vite tellement nazes avec l’arrivée des enfants, que le 14 février on s’est mis à regarder Columbo en pantoufles devant des pizzas. Et souvent on s’endort avant la fin (ce qui, je te l’accorde, n’est pas bien grave puisque la force de Columbo c’est que tu connais le meurtrier dès le début).Noël avec bébé c’est comme à la St Valentin puissance 10.000.Avant, Noël c’était MA fête. Je stockais des idées de cadeaux dans mon téléphone au fur et à mesure de l’année en vue du 24 décembre, j’errais dans les Grands Magasins afin de trouver la petite robe glitter idéale pour accueillir le Père Noël, j’allais me faire faire un massage le jour même pour être en forme, je faisais un régime la veille pour pouvoir avaler la bûche entière le lendemain sans scrupules, j’ouvrais mes paquets comme une gamine avec ravissement, je faisais des câlins à mes parents pour les remercier, j’essayais tout le soir même, je buvais un verre ou douze, je me couchais tard, j’humais le sapin et j’étais bien. C’était MON Noël.Mais voilà, les enfants sont nés et m’ont volé mon Noël.D’abord la mamie (ma mère) m’a demandé dès le premier Noël avec bébé, ce qu’il voulait. J’ai répondu « Ipod/maquillage/Parfum/Places de théâtre/Louboutin/pochette du soir ». Elle m’a dit que j’avais mal entendu, que ce n’était ma wish list qui l’intéressait mais celle de l’héritier.Je compris alors que Noël avec bébé ne serait plus jamais ma fête, qu’il fallait que je fasse le deuil de mes beaux cadeaux à moi, que j’allais devoir me taper le mythe du Père Noël en souriant, que mon salaire annuel allait passer dans les surprises des enfants, que tout ce qui comptait désormais c’était la petite robe à smock qu’allait revêtir ma fille le soir du 24, que moi je pouvais enfiler un jean et un sweat sans que personne ne le remarque, que j’allais devoir arrêter de bouffer de la bûche car il fallait en laisser aux enfants et surtout qu’il fallait que je perde mes kilos de grossesse, que l’attention serait portée sur eux et que je n’aurais donc comme cadeaux uniquement des objets me renvoyant à mon rôle de mère : une machine à faire des purées « oh c’est trop génial, ça manquait à ma vie », un baby talk du futur « oh c’est canon, comme ça je n’oublierai jamais que j’ai des gosses », un album photo pour ranger les petites bouilles de mes kids « oh c’est top et puis tu sais j’ai carrément le temps de faire des albums photos ! ».A eux les box magiques de chez Tiniloo, la playstation mégatop, la poupée trop jolie, la dinette en bois vintage, le petit cheval à bascule trop chou, l’appareil photo 9 en 1, le parfum pour mini-adulte. A moi le néant.Mais cette année, je ne me ferai pas avoir. Je suis prête à affronter Noël comme avant. C’est aussi MON Noël enfin quoi !Retrouvez Serial Mother sur Facebook Découvrez-vite les box Bébé de Tiniloo, un colis surprise adapté à l’âge de votre enfant chaque mois dans votre boîte aux lettres !

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La meilleure idée après le Père-Noël

By Serial MotherMoi perso je crois toujours au Père Noël. On a beau me dire que je suis une idiote, qu’à mon âge je devrais grandir, que personne n’a jamais prouvé l’existence du Père Noël, que c’est du marketing et que je suis un mauvais exemple pour mes propres enfants. N’empêche, j’y crois.Parce que moi j’ai mené une enquête, je sais qui seconde le Père Noël lorsque celui-ci est en panne de cadeaux. J’ai été sur le terrain moi Madame. (mon côté Bernard de la Villardière)Je sais que derrière lui, ce ne sont pas des lutins qui bossent dur toute l’année (suis pas totalement naïve tu vois) mais bien les gentilles tinilettes.Qui sont-elles ? D’où viennent-elles ? Que mangent-elles ? Comment on-elles rencontré le Père Noël ? Depuis quand sont-elles embauchées par lui ? Je vais tout te dire.Longtemps dans l’ombre du Père Noël qu’elles ont connu en 1865 au salon du jouet de Laponie, les deux tinilettes ont passé un pacte secret avec l’homme barbu : elles seraient ses souffleuses d’idées, il serait sur le devant de la scène. Elles disposeraient les paquets au pied des sapins, il serait la star de Noël.Jusqu’en 2012 le pacte du silence fut respecté. Mais le mois dernier le Père Noël, en grand seigneur, décida de mettre en lumière Marie et Caroline, ses tinilettes de choc.Parce qu’après tout, les bonnes idées c’est elles ! Et cette année, les tinilettes 2.0 proposent leurs idées cadeaux dans des coffrets Petit Papa Noël à commander sur leur site Tiniloo. Ce coffret rempli de surprises dignes de celles que le Père Noël himself aurait voulu imaginer, est tout simplement magique.Depuis que le Père Noël (avec qui j’ai tout de même passé du thttp://www.tiniloo.com/blog/coffret/petit-papa-noel/emps pour cette enquête. L’immersion totale, c’est mon truc) a mis dans la lumière ces deux femmes de l’ombre, je suis joie.J’ai eu la chance de boire le thé avec elles et elles m’ont soufflé que le coffret de Noël 2012 serait digne de tout ce qu’elles proposent aux enfants depuis 1865 : du rêve, de la joie, de l’émotion.Il suffit de commander la boite sur leur site et même les parents seront surpris et épatés comme des gamins. En ouvrant la boite ils découvriront une méga grosse surprise et plein de petites.Le père Noël existe, il a deux fées à ses côtés et maintenant que ce trio est on-line, on aurait tort de ne pas leur succomber.PS : La mère noël, très jalouse, n’est au courant  de rien. Elle a bien eu des soupçons en 2011 en découvrant un document secret appelé « Tiniloo » mais son mari a maintenu sa version des choses et continue de lui faire croire qu’il embauche des lutins.Retrouvez Serial Mother sur Facebook 

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Atelier manuel à la maison : une idée qu’elle est (pas toujours) bonne !

By Serial MotherUn jour que tu t’ennuyais avec tes enfants à regarder la pluie tomber, à te gaver de bonbecs, à mater des dévédés, tu t’es dit (en bonne mère) : « tiens, si on se mettait autour d’une table pour fabriquer quelque chose ? Si on faisait un atelier manuel à la maison ? Si on inventait un truc ensemble comme dans les pubs à la télé ? On serait une famille soudée et heureuse, je serais une super mother ! On mettrait le chef d’œuvre sur la cheminée, on se complimenterait nous-mêmes. Bref, ce serait cool. »Tu as pensé ça si fort que tes marmots ont crié « Ouiiiiiiiiiiiiii, maman, ouiiiiiiiii , allez, allez ! »Comme tu es une mère prévoyante, tu avais découpé dans le magazine « Créer et resserrer les liens familiaux » des idées d’objets à fabriquer. Tu avais également bien regardé les émissions sur les chaines pour kids dans lesquelles on t’explique étape par étape comment fabriquer un chien avec des rouleaux de PQ et une boite de Nesquick.A la télé ça a toujours l’air simple : le gentil animateur qui est entouré d’enfants mignons et sages, parvient avec son sourire ultrabright, à fabriquer en 12 minutes un vase avec un pot de yaourt et de la ficelle, à construire une boite à bijoux avec de la colle et des poils de chien, à transformer une paire de chaussettes en écharpe pour poupées. Le mec de la télé, il est trop fort. En plus à la fin il a l’air franchement zen, pas décoiffé, pas les mains pleines de peinture. Un peu comme James Bond qui a la mèche en place après une guerre contre des bandits véreux.Assise autour de la table avec tes enfants, tu SAIS que tu vas y arriver. Bah oui quoi : t’as fais option Art au bac.Que nenni brave innocente ! Il te manque TOUJOURS quelque chose : un tube de colle, une paire de ciseaux, du scotch, des crayons jaunes, un feutre noir, du carton, une boite à chaussures, des stickers violets, des paillettes.  A ce moment là tes propres enfants te regardent avec dédain et te lancent un « maman t’es vraiment pas à la hauteur…Il manque toujours un truc dans cette maison. Un tube de colle, c’est pas compliqué quand même …La maman de Paola, elle a tout chez elle, elle est trop cool de toutes façons  la maman de Paola.»Vent de panique en toi : et si la maman de Paola était vraiment une meilleure mère que toi grâce à son tube de colle ? Et si tes enfants avaient raison ? Et si tu avais eu la pire idée de l’année en leur proposant un atelier créatif ?Là d’un coup, tu rêverais de voir apparaitre la fée du tube de colle. Tu rêverais d’un tiroir magique où serait enfoui tout ce dont tu as besoin pour ton atelier créatif à demeure.Les fées n’existent pas mais la bonne nouvelle c’est que les boites avec tout cedonttuasbesoinpourfaireunateliercréatif, existent !Non, je ne te mens pas. Oui parfois le rêve devient réalité.(phrase empruntée à Cendrillon)Tiniloo, créateur de bonnes idées, lance prochainement LA boite Arty pour les enfants de 3 à 6 ans et de 6 à 9 ans. Approche-toi que je t’explique.Plus près.Encore plus près.Voilà c’est bien. Tu inscris ton enfant (ou celui de ta voisine, de ta sœur, de Mme Michu) à la boite Arty pour 19,90 euros et il reçoit quelques jours plus tard ladite boite contenant tout ce dont il a besoin pour faire son atelier créa.Par exemple il s’agit d’un atelier peinture. Dans la boite il aura donc : la toile, la palette, la peinture, le tablier, les pinceaux, les modèles, les instructions.Il s’agit d’un atelier Origami. Dans la boite il y aura du papier, des ciseaux, de la colle et TOUT ce dont loulou a besoin.Cette boite devrait d’ailleurs se nommer la Magic Box car une idée pareille ne peut émaner que du « magicien de la paix des mamans ».Be ready : l’art débarque chez vous ! 1ère box édition limitée Spéciale Noël à commander dès maintenant sur www.tiniloo.comPs : et la maman de Paola, je l’emmerde.Retrouvez Serial Mother sur Facebook 

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Le bain de maman versus le bain de bébé

By Serial MotherAvant lorsque tu n’avais pas d’enfant, le mot BAIN t’évoquait plein de choses : détente, repos, cocooning, sommeil, lecture de magazines, masques de beauté, huiles essentielles.Bref avant le bain c’était LE moment que tu savourais.Depuis que tu as un enfant, tout a changé.Le bain sert à laver junior. Et à te rendre hystérique. Un point c’est tout.Lorsqu’il était tout petit et qu’il ne tenait pas assis, la bain était synonyme de panique « comment je vais lui mettre le savon ? Avant ou après l’avoir mouillé ? HELP. Nan parce qu’à l’hôpital la sage femme a dit de le savonner avant mais bon moi je vois pas comment ça peut mousser s’il n’est pas mouillé ? Et puis après comment je peux le laver tout en lui tenant la tête ? Sa tête si petite et si fragile. HELP. Et puis comment attraper la serviette sans lâcher l’enfant et le noyer ? HELP. Et s’il fait pipi juste en sortant du bain, voire pire, la grosse commission ? HELP. »Dès que l’enfant grandit un peu, tu l’enfonces dans son siège de bain, tu le regardes gigoter, tu le savonnes, tu lui montres un canard, il l’attrape, tu fais « coin-coin », il rit (se fout-il de ta gueule ? Certainement), tu le sors, tu l’emballes comme un gros paquet. Tu le sèches en mode « séchage de chemise fragile » et hop le tour est joué.Dès qu’il se tient assis, la baignoire devient son terrain de jeu préféré. Un peu de mousse par ci, un peu de splash pas là (surtout sur le sol) et plein de jeux géniaux. L’enfant aime prendre le bain mais attention, pour lui le bain ne signifie pas « détente » comme de ton point de vue de mère crevée.Lui il prend un peu de savon, il lave son bateau en plastique avec ton après shampoing pour cheveux ultra secs de mère naze shoppé 346 euros sur un site australien , il fait « coin-coin » en t’imitant d’un œil moqueur, il prend son gant de toilette et le mange, il se met debout puis soudainement il s’assoit et ruine tes murs tout juste repeints, il chante très (trop) fort, il fait une bataille navale entre dinosaures et lions, il trouve des boules pour le bain que tu as acheté pour TON bain et les éclate avec ses petits doigts, il fait caca dans le bain et trouve ça super drôle, il allume la douche et arrose le plafond ce qui risque de provoquer la colère de Mme Michu ta voisine du dessus, il fabrique de la « soupe » avec de l’eau sale et toutes sortes de savons trouvés au bord de la baignoire, il te demande de goûter sa soupe, il se savonne en s’en mettant plein les yeux et hurle, il déteste se laver les cheveux, il essaie le shampoing anti-chute de cheveux de son père et se ruine les pupilles, il décide d’aller aux toilettes 2 minutes après être entré dans la baignoire, il te sermonne car le bain c’est pas écolo, il rallume le robinet et met de l’eau gelée, il rit, il hurle qu’il veut sortir et il dit que dans le bain sa peau est devenue vieille comme la tienne.Bref il ne viendrait JAMAIS à l’idée d’un enfant de prendre un magazine et de ne rien faire dans son bain.Une fois l’enfant sorti et enpyjamé (nouveau mot créé par moi-même, je fais ce que je veux d’abord), tu es tellement rincée par l’épisode de son bain que tu ne veux même pas envisager d’en prendre un.Une tisane et au lit va !Retrouvez Serial Mother sur Facebook 

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Fêter Halloween ou pas ? That is the question !

By Serial MotherVoilà ça y est. Ce soir, c’est Halloween et ton enfant te bassine avec cette fête de la citrouille dont tu n’avais jamais entendu parler dans ton enfance de française.« Maman, tu vas te déguiser comment ? Maman as-tu bien acheté la citrouille ? Maman tu as prévu des bonbons hein ? »Toi, t’es à peine remise de Noël dernier que tu dois te replonger dans une fête à la con avec des monstres, des sorcières et des citrouilles. Cette fête qui consiste à vivre en live un film d’horreur, est apparue dans les années 2000 en France au prétexte que comme la France avait toujours 100 ans de retard sur les Ztats Zunis, elle DEVAIT s’y mettre et par conséquent, embobiner nos kids.Il est pas flagrant le coup marketing de l’automne, saison morte née, coincée entre l’été ensoleillée et l’hiver enneigé ? Si,mais on a accepté. Tièdement certes, mais on a accepté.Nous autres parents de France, ne sommes pas vraiment persuadés des bienfaits de ce rituel mais pour faire plaisir à nos enfants morbides, nous jouons le jeu de nous déguiser en vampire ou en démon.L’an dernier ma fille m’a dit « Maman tu n’as pas besoin de te déguiser car comme ta peau est blanche, tu ressembles à une sorcière ». J’ai ravalé ma salive (de crapaud), fait 12 mois d’UV, de psy et de remise en question. Merci la fête à la con. Tu me diras, j’ai une copine à qui son fils a dit à Noël dernier, qu’avec son gros ventre, elle pourrait être « sosie de Père Noël ». Et elle n’était pas enceinte.Revenons-en à nos citrouilles : mes enfants veulent donc, comme tous les enfants de France, envahir mon salon de toiles d’araignées, verser du faux sang (qui te détruit le plancher) un peu partout, foutre des dents de vampire au chien, causer une crise cardiaque à la voisine centenaire (à qui on pourrait au passage chiper son dentier), creuser des citrouilles et mettre des bougies dedans puis être obligés de bouffer de la « pumpkin soup » pendant 3 mois, fabriquer des potions magiques à base de mon shampoing à 98 euros les 30 ml, manger des bonbecs qui te laissent la langue verte ou bleue, et évidemment….se déguiser en méchant. Et comme dans le placard nous n’avons que des déguisements de superhéros ou de princesses, bah va falloir investir et encore une fois se ruiner.Comme je suis une bonne mère (du moins je m’y emploie malgré ma gueule de sorcière), je cède. Le pire c’est que cette année, je veux me la jouer comme les stars d’Hollywood et Halloween pour Halloween, j’ai décidé d’organiser une grosse fête où tous mes potes viendront déguisés. (un peu comme Heidi Klum quoi)Mais mes enfants ne sont pas du tout d’accord avec ça car, je cite, « tu es trop trop trop vieille » et « tu as passé l’âge de faire une boum». Vlan, prends ça dans ma gueule.Me reste plus qu’à creuser ma tombe (et mes citrouilles), à fêter ce rituel dont personne ne sait rien en France si ce n’est qu’il faut le faire car les américains le font, à maquiller mes kids en monstres et à sourire.Le pire est aussi que tous les parents de France sont disposés à jouer le jeu ce soir et que donc si je ne le célèbre pas, je passe pour une mauvaise mère auprès de mes enfants « Ouais bah la mère de Mathieu, elle a carrément fait pousser un potager de citrouilles dans son F2 alors toi t’es trop nulle. T’es une méchante maman ». Mais justement chéri, méchante c’est un must à Halloween, non ?Regard noir des enfants lassés d’avoir une « mère qui pige rien ».Alors pendant que je me tâte le potiron, j’en profite pour te rappeler que dans un mois et demi c’est Noël !Retrouvez Serial Mother sur Facebook 

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Mes envies (bizarres mais pas que) de femme enceinte

By Serial MotherQuand j’étais taponnée (taponnée = enceinte en québécois. Bah oui quoi j’ai le droit de parler québécois si je veux. Et puis j’adore Roch Voisine, Céline Dion et Isabelle Boulay. C’est cliché dis tu ? Rhoooo comme tu es étroite d’esprit ! Vive le Québec libre.) j’avais des envieS bizarres.J’avais envie de fruit de la passion et de groseilles ce qui en plein hiver s’avère compliqué, j’avais envie de Vladimir Poutine ce qui en plein hiver (et aussi en plein été et aussi de façon générale) s’avère compliqué, j’avais envie de nager dans une piscine de Nutella, j’avais envie de dormir 17 heures non stop, j’avais envie de dire merde à quiconque me touchait le ventre (voire de foutre mon poing bien profond dans leur gueule), j’avais envie de pleurer devant des films super tristes, j’avais envie de régression et de fils au coca, j’avais envie qu’on me sorte l’enfant du ventre (au 8ème mois hein), j’avais envie d’être copine avec toutes les femmes enceintes, j’avais envie de tuer mon mari, j’avais envie de caresser mon ventre sans cesse, j’avais envie de crème pour me masser les potentielles vergetures, j’avais envie d’un livre rempli de prénoms auxquels j’aurais peut-être pas pensé, j’avais envie d’acheter plein de fringues à mon futur enfant et de préparer sa chambre, j’avais envie de faire les carreaux de ma maison tout le temps (et même ceux de la voisine), j’avais envie de déplacer les meubles pour voir, j’avais envie d’un bandeau pou entourer et soutenir mon bidon au cas où il s’échapperait, j’avais envie qu’une vraie bonne amie me dise toute la vérité sur les dessous de la vie de maman (genre ça va être chaaaaaaud et crevant), j’avais envie de sushis et de fromages pas pasteurisés, j’avais envie de vomir, j’avais envie de me taper 13 cookies d’un coup dans la bouche, j’avais envie de fantasmer sur la femme de Vladimir Poutine (tu la connais pas ? bah tu rates), j’avais envie de vider le frigo à 5h22 du matin, j’avais envie de dire ses 4 vérités à Mme Cornu (la voisine insupportable), j’avais envie de me faire des masques pour visage de femme enceinte, j’avais envie de fraises (véridique), j’avais envie de me faire masser les pieds car je n’arrivais plus à les atteindre (ni même à les voir), j’avais envie de  tenir un carnet de bord de grossesse, j’avais envie de faire des albums photos que je n’avais jamais le temps de faire avant, j’avais envie de me faire un ciné à 14h30, j’avais envie d’embrasser ma prof de yoga, j’avais envie de rire aux blagues de Bigard (ouch), j’avais envie de manger un bœuf en entier (et même toute la famille dudit bœuf), j’avais envie de mettre des crèmes hydratantes pour cheveux secs de femme taponnée, j’avais envie de tout, de rien et j’avais envie de surprises !J’avais envie d’ouvrir ma boite à lettres et de découvrir un paquet rempli de cadeaux pour moi, rien que pour MOI (pas pour l’autre là qui squattait mon ventre). J’avais envie d’un gros colis avec des crèmes, des doudous, des livres : tout ça pour les futures mamans.J’avais envie que quelqu’un invente ça. Mais comme ça n’existait pas, bah je m’auto-faisais des surprises ce qui, tu en conviens, pousse le dédoublement de personnalité à son comble. Une fois je me suis acheté une huile pour le bain pour femme enceinte. Je me la suis envoyée à moi-même et quand je l’ai reçue par la poste emballée dans un joli papier rose, j’ai osé à voix haute le dialogue avec moi-même « Oh une surprise ! Mais qui ça peut bien être ? Et qu’y a-t-il dedans ? » (je crois, oui, que je devenais folle)Puis j’ai enfanté et là qu’apprends-je, 4 ans après le démoulage de bébé N°2 ? Que Tiniloo a lancé des boites pour les futures mamans ! Chaque trimestre, la future maman reçoit une box remplie de méga surprises chic et choc comme des crèmes, des huiles, des livres avec des idées de prénoms, des capsules anti-stress  et j’en passe.Me reste plus qu’à faire un autre enfant pour que mon chéri m’abonne à ces boites pour futures mamans. Un must pour moi. Je m’en vais de ce clic abonner ma meilleure amie qu’est enceinte et aussi accrocher la photo de Poutine au- dessus de mon lit. Ca me motive, que veux-tu ? Chacun ses gouts, nan méo !Retrouvez Serial Mother sur Facebook 

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