la gazette des parents
Poussette, lit parapluie, baby talk et autres instruments in(sur)montables !
By Serial MotherUn jour j’ai eu des enfants.J’ai mis environ 1 an à reconnaitre les pleurs de bébé (ces fameux 7 différents pleurs que toute maman est censée reconnaitre dès le premier jour de la vie de son enfant), j’ai mis 4 ans à les faire dormir plus de 4 heures d’affilées, j’ai mis 35 mois à savoir faire un biberon sans grumeaux et j’ai mis bien plus longtemps encore à me familiariser avec le matériel qui va avec le bébé.Oui car quand tu achètes as un bébé, tu achètes le matos qui va avec. Le lit parapluie, le baby talk, la poussette, le sac à langer, la chaise haute, la machine à faire des purées, le thermomètre du futur, le mouche bébé, le sac à couches, le tapis d’éveil, le trotteur etc…Moi j’avais commencé ma galère dans le magasin de puériculture alors que je couvais encore.Moi (accompagnée du futur papa) : « Bonjour je voudrais acheter une poussette, je vais avoir un bébé »Elle (la vendeuse) : « Poussette cane, poussette dos à la rue, poussette pliable, landau, poussette évolutive ? »Moi (l’air déjà lost in translation) « Bah ché pas moi. Une poussette pour mettre un bébé quoi ».Là j’ai senti que la vendeuse prenait son air de Madame Je Sais Tout et avec les hormones, j’ai eu envie de l’assassiner façon Dexter épisode 45 saison 87.Avec un petit air pincé, elle nous a demandé notre budget, nous a sélectionné 4 poussettes et nous a suggéré de les tester.Et là le drame des parents débiles a démarré pour nous. Impossible de les déplier. On s’énerve, on râle, on rappelle la vendeuse. Et hop d’un coup de pouce avec son air narquois, elle nous déplie les 4 !C’est à ce moment là que j’ai su.J’ai su que comme je n’avais pas fait Maths Sup-Maths Spé + Bac option poussette/lit parapluie, j’allais galérer pendant quelques années.Nous avons finalement jeté notre dévolu sur une poussette de prix moyen, de poids moyen, de taille moyenne, de facilité de dépliage niveau moyen.Je ne te cache pas qu’une fois l’enfant né, j’ai mis 2 mois à réussir à déplier l’objet du crime et que bébé fut baladé en porte bébé. (véridique) La poussette était mon ennemie, je la craignais.Cette saligote n’était pas seule, elle avait des amis. Je mis donc 16 mois à comprendre le mécanisme de la machine à faire cuire les légumes à la vapeur et à mixer des purées, 27 mois à placer la chaise haute à la hauteur désirée, 7 mois à faire marcher le baby talk, 31 mois à saisir que dans le mouche bébé il fallait que j’aspire (et que je vomisse au passage), 5 mois pour jeter la couche qui pue dans la poubelle qui sent bon d’un coup de pied et 23 mois à déplier et replier le lit parapluie.Au début, je l’avoue, j’ignorais jusqu’à l’existence du mot « lit parapluie ». Pour moi dans la vie il y avait d’un côté le lit, lieu pour végéter, et de l’autre le parapluie, sorte d’abribus mais sans bus.Un jour nous sommes partis en week-end et pour coucher junior, ma sœur m’a dit « n’oublie pas ton lit parapluie » ! Renseignements pris, je fis connaissance avec un objet soit disant dépliable en 2 gestes, soit disant léger, soit disant pratique. Que nenni ! Chéri et moi n’avons jamais réussi à le déplier correctement. Il y avait toujours un côté rebelle qui ne voulait pas tenir droit. Alors on s’est dit, je me souviens « c’est pas grave on met l’enfant dedans quand même. » C’était sans compter sur l’écroulement des 4 côtés durant la nuit. L’enfant fut saucissonné.Pour le replier la galère fut semblable, un côté ne voulait pas rentrer dans le rang et malgré la relecture du mode d’emploi en chinois (oui parce que bébé avait mangé la version française) et de la bonne volonté, nous repartîmes avec un lit pas replié dans notre coffre.Le genre de trucs qui brise un couple.Récemment je racontais à une amie mes galères et elle me dit qu’elle n’avait jamais connu ça car elle avait un super lit parapluie. « Ouais genre » lui dis-je.Elle me présenta son Magic Bed, elle me certifia qu’il était auto-dépliable, léger (3,4 kilos) et facile et toussa. Je fis le test qui prit donc 3 secondes et je me mis à pleurer. Pourquoi personne ne l’avait inventé il y a 7 ans quand je mis bas pour la première fois (et que donc cela me dégoûta du concept du lit parapluie pour le deuxième enfant) ?Voilà si un jour j’ai un troisième enfant, je VEUX ce Magic Bed. A bon entendeur.Ps : je t’ai pas encore parlé de ma galère à installer le siège auto dans la voiture puis à installer l’enfant dedans mais promis une autre fois.Retrouvez Serial Mother sur Facebook
Apprendre encore plusQuoi mettre enceinte ? (ou comment une femme enceinte peut porter des jolies choses)
By Serial Mother« Mais comment vas-tu t’habiller ? » est une question que l’on pose souvent à des femmes enceintes. (Juste après « ah bon de combien ? » et encore après « et tu vas l’appeler comment ? »)Certes on a toujours une grand-mère qui veut nous refiler un grand pull trop large et moche porté par elle en 1952 ou une mère qui a gardé ses robes de grossesse de quand elle vous attendait. Sauf que la mode à cette époque là ce n’était pas la même qu’aujourd’hui et que vous, les logos psychédéliques, merci mais non. (à ce moment là la mère vexée « donc tu es en train de dire que je ne sais pas m’habiller hein ? Tu pense qu’enceinte de toi je me fringuais mal ? C’est ça ?! J’étais la plus belle des femmes enceintes que le monde ait jamais vu. OK ? Nan mais madame ma fille va me donner des leçons de style… ». Dans ces moments là, ne pas réagir. Jamais.)Il y a aussi vous qui allez vous convaincre jusqu’au 4ème ou 5ème mois que vous portez votre bon vieux jean « sans souci ». Sauf que dès le 3ème mois, vous êtes obligée de laisser le bouton ouvert faute de pouvoir respirer.Il y a votre meilleure copine qui a accouché l’an dernier et qui vous prêterait bien sa salopette de grossesse mais vous avez envie d’un truc chouette à vous en fait. Rien qu’à vous.Jusque récemment les fringues pour femmes enceintes étaient souvent, aveux de ma mère, moches. Peu de marques étaient dédiées à cette période de la vie et peu d’intérêt était porté à ces femmes qui passaient parfois des mois et des mois avec un gros bidon.On avait le sentiment que si t’étais enceinte, tu étais punie et qu’il fallait aux futures mamans passer sur leur gout pour la mode et s’abonner aux FEMF (Futures Mères Mal Fringuées).Mais ça c’était avant. Avant qu’on ne considère que les femmes enceintes avaient aussi le droit au fashion bonheur, avant qu’elles ne soient vues comme autre chose que des porte futur bébé, avant qu’on ne comprenne que la grossesse n’effaçait en rien la féminité !Et ça Véronique Delachaux l’a bien compris et propose une collection casual chic pour femmes enceintes. A toi femme enceinte le jean de grossesse qui se ferme avec bandeau montant, à toi la robe de maternité aux couleurs sobres et aux imprimés tendances, à toi les tuniques et chemises en soie, à toi le poncho de grossesse enveloppant, à toi la doudoune de grossesse cocoon, à toi le pyjama ou la chemise de grossesse, à toi les dessous confortables.Bref à toi le style, la mode, le confort, l’anti gnangnan, la fashion attitude !Oui parce qu’enceinte tu as le droit au bonheur, tu as le droit de ne pas sombrer dans la jogging attitude, tu as le droit voire le devoir d’être belle, tu mérites le top : rends toi service et refuse le pull des années 50 de mémé et la robe yéyé de maman et file chez Véronique Delachaux !Retrouvez Serial Mother sur Facebook
Apprendre encore plusLe bain de maman versus le bain de bébé
By Serial MotherAvant lorsque tu n’avais pas d’enfant, le mot BAIN t’évoquait plein de choses : détente, repos, cocooning, sommeil, lecture de magazines, masques de beauté, huiles essentielles.Bref avant le bain c’était LE moment que tu savourais.Depuis que tu as un enfant, tout a changé.Le bain sert à laver junior. Et à te rendre hystérique. Un point c’est tout.Lorsqu’il était tout petit et qu’il ne tenait pas assis, la bain était synonyme de panique « comment je vais lui mettre le savon ? Avant ou après l’avoir mouillé ? HELP. Nan parce qu’à l’hôpital la sage femme a dit de le savonner avant mais bon moi je vois pas comment ça peut mousser s’il n’est pas mouillé ? Et puis après comment je peux le laver tout en lui tenant la tête ? Sa tête si petite et si fragile. HELP. Et puis comment attraper la serviette sans lâcher l’enfant et le noyer ? HELP. Et s’il fait pipi juste en sortant du bain, voire pire, la grosse commission ? HELP. »Dès que l’enfant grandit un peu, tu l’enfonces dans son siège de bain, tu le regardes gigoter, tu le savonnes, tu lui montres un canard, il l’attrape, tu fais « coin-coin », il rit (se fout-il de ta gueule ? Certainement), tu le sors, tu l’emballes comme un gros paquet. Tu le sèches en mode « séchage de chemise fragile » et hop le tour est joué.Dès qu’il se tient assis, la baignoire devient son terrain de jeu préféré. Un peu de mousse par ci, un peu de splash pas là (surtout sur le sol) et plein de jeux géniaux. L’enfant aime prendre le bain mais attention, pour lui le bain ne signifie pas « détente » comme de ton point de vue de mère crevée.Lui il prend un peu de savon, il lave son bateau en plastique avec ton après shampoing pour cheveux ultra secs de mère naze shoppé 346 euros sur un site australien , il fait « coin-coin » en t’imitant d’un œil moqueur, il prend son gant de toilette et le mange, il se met debout puis soudainement il s’assoit et ruine tes murs tout juste repeints, il chante très (trop) fort, il fait une bataille navale entre dinosaures et lions, il trouve des boules pour le bain que tu as acheté pour TON bain et les éclate avec ses petits doigts, il fait caca dans le bain et trouve ça super drôle, il allume la douche et arrose le plafond ce qui risque de provoquer la colère de Mme Michu ta voisine du dessus, il fabrique de la « soupe » avec de l’eau sale et toutes sortes de savons trouvés au bord de la baignoire, il te demande de goûter sa soupe, il se savonne en s’en mettant plein les yeux et hurle, il déteste se laver les cheveux, il essaie le shampoing anti-chute de cheveux de son père et se ruine les pupilles, il décide d’aller aux toilettes 2 minutes après être entré dans la baignoire, il te sermonne car le bain c’est pas écolo, il rallume le robinet et met de l’eau gelée, il rit, il hurle qu’il veut sortir et il dit que dans le bain sa peau est devenue vieille comme la tienne.Bref il ne viendrait JAMAIS à l’idée d’un enfant de prendre un magazine et de ne rien faire dans son bain.Une fois l’enfant sorti et enpyjamé (nouveau mot créé par moi-même, je fais ce que je veux d’abord), tu es tellement rincée par l’épisode de son bain que tu ne veux même pas envisager d’en prendre un.Une tisane et au lit va !Retrouvez Serial Mother sur Facebook
Apprendre encore plusMes envies (bizarres mais pas que) de femme enceinte
By Serial MotherQuand j’étais taponnée (taponnée = enceinte en québécois. Bah oui quoi j’ai le droit de parler québécois si je veux. Et puis j’adore Roch Voisine, Céline Dion et Isabelle Boulay. C’est cliché dis tu ? Rhoooo comme tu es étroite d’esprit ! Vive le Québec libre.) j’avais des envieS bizarres.J’avais envie de fruit de la passion et de groseilles ce qui en plein hiver s’avère compliqué, j’avais envie de Vladimir Poutine ce qui en plein hiver (et aussi en plein été et aussi de façon générale) s’avère compliqué, j’avais envie de nager dans une piscine de Nutella, j’avais envie de dormir 17 heures non stop, j’avais envie de dire merde à quiconque me touchait le ventre (voire de foutre mon poing bien profond dans leur gueule), j’avais envie de pleurer devant des films super tristes, j’avais envie de régression et de fils au coca, j’avais envie qu’on me sorte l’enfant du ventre (au 8ème mois hein), j’avais envie d’être copine avec toutes les femmes enceintes, j’avais envie de tuer mon mari, j’avais envie de caresser mon ventre sans cesse, j’avais envie de crème pour me masser les potentielles vergetures, j’avais envie d’un livre rempli de prénoms auxquels j’aurais peut-être pas pensé, j’avais envie d’acheter plein de fringues à mon futur enfant et de préparer sa chambre, j’avais envie de faire les carreaux de ma maison tout le temps (et même ceux de la voisine), j’avais envie de déplacer les meubles pour voir, j’avais envie d’un bandeau pou entourer et soutenir mon bidon au cas où il s’échapperait, j’avais envie qu’une vraie bonne amie me dise toute la vérité sur les dessous de la vie de maman (genre ça va être chaaaaaaud et crevant), j’avais envie de sushis et de fromages pas pasteurisés, j’avais envie de vomir, j’avais envie de me taper 13 cookies d’un coup dans la bouche, j’avais envie de fantasmer sur la femme de Vladimir Poutine (tu la connais pas ? bah tu rates), j’avais envie de vider le frigo à 5h22 du matin, j’avais envie de dire ses 4 vérités à Mme Cornu (la voisine insupportable), j’avais envie de me faire des masques pour visage de femme enceinte, j’avais envie de fraises (véridique), j’avais envie de me faire masser les pieds car je n’arrivais plus à les atteindre (ni même à les voir), j’avais envie de tenir un carnet de bord de grossesse, j’avais envie de faire des albums photos que je n’avais jamais le temps de faire avant, j’avais envie de me faire un ciné à 14h30, j’avais envie d’embrasser ma prof de yoga, j’avais envie de rire aux blagues de Bigard (ouch), j’avais envie de manger un bœuf en entier (et même toute la famille dudit bœuf), j’avais envie de mettre des crèmes hydratantes pour cheveux secs de femme taponnée, j’avais envie de tout, de rien et j’avais envie de surprises !J’avais envie d’ouvrir ma boite à lettres et de découvrir un paquet rempli de cadeaux pour moi, rien que pour MOI (pas pour l’autre là qui squattait mon ventre). J’avais envie d’un gros colis avec des crèmes, des doudous, des livres : tout ça pour les futures mamans.J’avais envie que quelqu’un invente ça. Mais comme ça n’existait pas, bah je m’auto-faisais des surprises ce qui, tu en conviens, pousse le dédoublement de personnalité à son comble. Une fois je me suis acheté une huile pour le bain pour femme enceinte. Je me la suis envoyée à moi-même et quand je l’ai reçue par la poste emballée dans un joli papier rose, j’ai osé à voix haute le dialogue avec moi-même « Oh une surprise ! Mais qui ça peut bien être ? Et qu’y a-t-il dedans ? » (je crois, oui, que je devenais folle)Puis j’ai enfanté et là qu’apprends-je, 4 ans après le démoulage de bébé N°2 ? Que Tiniloo a lancé des boites pour les futures mamans ! Chaque trimestre, la future maman reçoit une box remplie de méga surprises chic et choc comme des crèmes, des huiles, des livres avec des idées de prénoms, des capsules anti-stress et j’en passe.Me reste plus qu’à faire un autre enfant pour que mon chéri m’abonne à ces boites pour futures mamans. Un must pour moi. Je m’en vais de ce clic abonner ma meilleure amie qu’est enceinte et aussi accrocher la photo de Poutine au- dessus de mon lit. Ca me motive, que veux-tu ? Chacun ses gouts, nan méo !Retrouvez Serial Mother sur Facebook
Apprendre encore plusJ'ai un rituel du soir digne d'un programme électoral !
By Serial MotherAvant (d’avoir des enfants), je rentrais du bureau, j’allumais la télé, je prenais une douche, j’appelais ma mère ou ma meilleure amie pour débriefer de la journée, je vérifiais si Brad Pitt ne m’avait pas demandé comme amie sur Facebook, je prenais un bain chaud en lisant un magazine débile, je me marrais en écoutant Les Guignols, je me disais que j’allais me faire à manger et puis en fait non, que j’allais commander des sushis, j’ouvrais mon courrier puis le cachais vite fait pour éviter de payer des factures, je changeais une ampoule et je me prenais du coup pour une héroïne, je me faisais un masque aux concombres, je badigeonnais mon corps de crème nourrissante aux perles de miel, je vérifiais sur mon Twitter si George Clooney ne me followait pas, je m’achetais plein de fringues en ligne sur TopShop, je me faisais un thé vert, je décidais de changer d’avis et de commander une pizza bien grasse, je me disais qu’avec mon mec on pourrait pourquoi pas aller au cinéma à la séance de 22h ou inviter des potes pour manger les restes du barbecue de la veille, je me démaquillais ou pas, je me mettais en nuisette ou en jogging, je me couchais en lisant et je dormais d’un trait jusqu’au lendemain.Aujourd’hui tout à changé. Qu’on ne se méprenne pas : être mère c’est vraiment la plus belle chose du monde entier, c’est sûr et certain. MAIS.Mais maintenant quand je rentre du bureau, je vérifie avec la nounou que la journée s’est bien passée, je check les devoirs du grand, j’enlève les poux de mini, je lave et je coupe les ongles, je change la couche pleine, j’allume la télé et je me tape Tchoupi ou Dora, je renonce aux Grand Journal, je renonce à un bain, je ne peux pas parler au téléphone avec ma meilleure copine plus de 10 minutes car je suis interrompue par des « maman caca », je me gratte la tête en me demandant ce que je vais bien pouvoir faire à diner à mes enfants, j’ouvre le frigo et je le referme, j’essaie d’aller sur Facebook mais je ne suis fan que de groupes de mamans surbookées, je fais faire les devoirs fissa, je me demande si ce week-end on ira plutôt à la piscine à 8h15 ou faire du vélo, je ne peux plus aller au ciné à la séance de 20h car c’est l’heure du coucher ni à celle de 22h car je sais que je vais m'endormir, parfois je n'ai pas le temps de pendre une douche, je raconte 14 fois l’histoire de la petite taupe à qui on avait fait caca sur la tête, je chante des chansons de Chantal Goya pour endormir les petiots, je surfe sur des sites de couches online, je finis les pâtes-lettres de mes mômes et je prends 3 kilos par mois, je me mets du Mytosil sur le corps pour nourrir mes vergetures de grossesse, je me couche presque en même temps que les moutons, je regarde sur Twitter si Angelina Jolie ne s’est pas encore fait tatouer le nom de son gosse sur le sein alors que moi je n’en n’ai plus la faute à l’allaitement, je range la chambre des kids dans le noir, je prépare les affaires du lendemain en ayant pris soin de regarder la météo, je fais une tentative de lecture mais mes paupières pleine de Mytosil se ferment, j’essaie une nuisette sexy pour le mâle mais oups je n’ai pas eu le temps de m’épiler, je fais des projets fous de vacances à Capri pour l’été mais bon en fait non, je mets en marche mon Ipod pour me détendre et hop je tombe sur « L’âne Trotro, l’âne Trotro, trop trop rigolo », je me couche avec des bonnes chaussettes de ski en plein été, je sais que je vais me réveiller au minimum 34 fois dans la nuit pour amener junior aux toilettes ou donner de l’eau à mini-pouce.Bref avant mes soirées étaient…comment dire…légères !Mais (attention séquence émotion) non rien de rien, non je ne regrrrrrrrette rien !Suivez Serial Mother sur Facebook !
Apprendre encore plusLes 10 commandements du soir - By Serial Mother
Avant (avant : adjectif temporel qui signifie dans le cas présent « quand tu n’étais pas mère ». Synonyme : « quand c’était plus facile ».) quand tu n’avais pas d’enfant, (enfant : petit être d’environ 50 cm au départ qui prend en moyenne 1m au bout de 10 ans et qui sème l’amour et le stress) ta vie était plus simple.Tu te levais, tu allais bosser, tu rentrais le soir, éventuellement tu buvais un verre (ou cinq) de vin rouge, tu allais te coucher et hop tu dormais.Mais ça c’était avant.Depuis que tu as mis bas, tes journées sont bousculées par un rythme et des priorités très différentes. Et tes soirées…n’en parlons point.En fait si parlons-en : tu rentres du boulot avec des cernes bleues nuit, tu concoctes des légumes bios à la vapeur des petits pots et des surgelés à toute la famille, tu mets tes enfants au lit, ils s’endorment en 2 minutes, et tu cries « Yihhhhhha, à moi la série remplie de médecins trop beaux-gosses ».Sauf que dans la vraie vie les médecins de l’hôpital sont plutôt des sosies de Sim (paix à son âme) et surtout tes enfants ne dorment pas en 2mn chrono. T’as cru que t’étais dans « Ricky ou la belle vie » ou quoi ?Pour espérer qu’un jour tes enfants ferment leurs paupières avant les tiennes, suis les 10 commandements suivants :I/ Des histoires avec des loups et des ogres mangeurs d’enfants tu ne raconteras pas après 15h.II/ Le doudou magique anti-cauchemars tu achèteras en double, voire en triple (au cas où)III/ L’imagination de ton enfant tu feras travailler pour bien l’achever avant le dodo. Par exemple : donne lui 4 mots en vrac et demande lui de t’inventer une histoire.IV/ Le biberon de lait déjà tout prêt à réchauffer en cas de réveil de bébé, tu laisseras au frigo.V/ Les jouets à piles qui parlent tout seuls, tu éteindras (parce que la poupée qui hurle à minuit et qui réveille ton enfant en criant « maman change ma couche-maman change ma couche-maman change ma couche », c’est pas cool)VI/ Si une fois l’enfant endormi tu sors fêter l’anniversaire de ta meilleure copine, évite de te tromper de chambre à ton retour et de t’allonger sur ton enfant.VII/ Pense bien à ne pas te tromper de bouton sur le baby talk. C’est toi qui dois entendre ton bébé en cas de pleurs. Pas le contraire.VIII/ Souviens-toi de toujours mettre une allaise sous le drap de ton gnome qui est en mode « je deviens propre mais j’ai des accidents la nuit ».IX/ Vérifie toujours que ton enfant ne s’est pas relevé discrètement et n’est pas juste derrière toi à mâter au dessus de ton épaule le film interdit au moins de 18 ans que tu regarde sur ta télé. Petite ruse : apprends à tourner ta tête à 360°.X/ 30 minutes après avoir couché ton mini-toi (qui est donc en train de dormir normalement) va le voir, remets la couverture bien en place sur son petit corps, renifle-le, dis lui que tu l’aimes et fais lui un baiser. Ca l’apaisera et toi aussi.Suivez Serial Mother sur Facebook !
Apprendre encore plusTiniloo est né !
Tiniloo est né dans la nuit du jeudi 24 mai 2012 à 2h34 après à peine 6 mois de gestation pour le plus grand bonheur de ses parents! Le petit pèse 3,3 Go et mesure 52 pixels. L'accouchement s'est bien passé, même pas eu besoin de césarienne, un peu d'aide des forceps vers la fin mais rien de grave. Il est très sage, ne nous réveille pas la nuit à cause d'un mauvais bug et digère plutôt bien ses premières commandes :)Il est en pleine croissance et va se développer chaque jour un peu plus. Mais pour bien grandir, il a besoin de beaucoup d'affection et de commandes. Alors pensez à lui pour vos cadeaux de naissance et autres fêtes des mères, n'hésitez pas à contacter ses parents s'il fait quelques bêtises également.Nous lui souhaitons une longue et heureuse vie !!!
Apprendre encore plusSage-femme, zoom sur un métier essentiel
copyright photo - gigile Hier était la journée internationale de la sage-femme et nous avions envie de rendre hommage à cette profession pas assez reconnue. En effet, ces femmes (et quelques hommes également, il faut bien le reconnaître :)) nous accompagnent tout au long de notre grossesse. Elles sont un repère, un point d'écoute indispensable pour de nombreuses femmes un peu perdues par tous ces bouleversements de leur corps.Le rôle de la sage-femme est bien souvent méconnue du grand public. La sage-femme assure la surveillance médicale de la grossesse en rassurant la future mère et en lui prodiguant mille et un conseils précieux notamment au travers des cours de préparation à l'accouchement. Elle peut également pratiquer les accouchements en toute autonomie. Elle fera alors appel à un gynécologue si un risque apparaît ou si une césarienne devient nécessaire. Après l'accouchement, elle examine le nouveau-né et s'assure de sa bonne santé.Le rôle de la sage-femme est également primordial pendant toute la période postnatale. Elle surveille bien évidemment le rétablissement de la nouvelle maman mais elle continue son rôle d'accompagnement psychologique indispensable en se déplaçant à domicile si besoin ou lors des séances de rééducation périnéale.Dotée de compétences médicales et scientifiques, mais aussi d'un excellent sens relationnel, ces femmes sont indispensables pour nos maternités et doivent être reconnues à la hauteur de leurs responsabilités.
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