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la gazette des parents

La galère du coucher

 By Serial MotherLorsque, ne possédant pas d’enfants (achetés chez Surcouf en soldes) je me couchais le soir, c’était après un bain aux huiles essentielles, après avoir fini un bon livre ou lu une pile de magazines, après avoir bu une tisane « nuit tranquille », après avoir mis de la crème hydratante sur mon corps, après avoir repoussé mes cuticules aux frontières de l’extrême, après avoir mangé un plat de sushis avec mon homme devant « La Piscine » avec la belle Romy Schneider et le (encore) sublime Alain Delon, après avoir pschitté une brume à la fleur d’oranger sur mon oreiller, après avoir enfilé ma nuisette, après avoir soufflé sur ma bougie senteur figue, après avoir embrassé mon homme (ou plus si affinités), après avoir mis mon réveil à 8h.Puis j’ai donc eu des enfants.Le moment du coucher est devenu celui de LEUR coucher, non plus le mien.Et ce coucher a pris…comment dire… un autre pli.Essaie de mettre de la crème hydratante et de manger des sushis au calme quand tu as un nourrisson. Essaie juste pour voir.Bah voilà : c’est pas possible. Pile au moment où tu crois que ta soirée commence, le bébé pleure, crie, appelle, a faim et demande un câlinou.Puis lorsque le bébé devient un plus grand, il faut lui raconter un conte , lui chanter 4 berceuses, lui inventer une histoire, lui laisser la porte ouverte « mais pas trop », procéder à la vérification des loups sous le lit, faire un bisou papillon puis un bisou esquimau, revenir apporter de l’eau, s’asseoir près de lui, lui masser les dents ou le ventre, apaiser ses angoisses, lui promettre de ne pas partir et de ne jamais mourir, tenter de répondre à une question chelou du style « si tu avais pas rencontré papa est-ce que j’aurais pu exister ailleurs ? », lui faire répéter sa poésie pour la 45.000ème fois pour que ça finisse par rentrer, lui masser les jambes parce qu’il a mal aux genoux soudainement, hausser un peu le ton parce que « bon maintenant ça suffit y’a école demain », prétendre que « oui toi aussi tu vas te coucher », lui refaire un bisou papillon, changer l’eau du verre car elle a l’air sale, raccompagner l’enfant aux toilettes…Bref il est 21h et tu n’as plus du tout envie de te prélasser dans un bain chaud mais bien envie d’aller te pieuter aussi.21h30 : Ah qu’entends-je au loin ? L’enfant te rappelle « maman tu as oublié de me dire que tu m’aimes. Et papa ne m’a pas fait de GROS câlin ».22h00 : Une fois bien installés dans le vieux canapé à manger des Granola (le repas des parents), une petite tête (parfois même 2 ou 3) viennent se glisser au milieu des 2 vôtres « on peut pas dormir, y’a un pigeon qui roulouke ». Donc un pigeon roucoule et non seulement 22h c’est pas une heure pour un pigeon (sans doute est-ce un hibou) mais ce n’est pas non plus une heure pour se relever (d’autant que tu matais Pascal le Grand frère, une émission hautement intellectuelle).22h13 : tu as chassé le pigeon-hibou, tu as poussé une bonne gueulante.22h30 : tout le monde dort ENFIN.22h34 : vous vous endormez en tenue de bureau devant un programme débile avec des traces de Granola sur le visage.Retrouvez Serial Mother sur Facebook

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Poussette, lit parapluie, baby talk et autres instruments in(sur)montables !

By Serial MotherUn jour j’ai eu des enfants.J’ai mis environ 1 an à reconnaitre les pleurs de bébé (ces fameux 7 différents pleurs que toute maman est censée reconnaitre dès le premier jour de la vie de son enfant), j’ai mis 4 ans à les faire dormir plus de 4 heures d’affilées, j’ai mis 35 mois à savoir faire un biberon sans grumeaux et j’ai mis bien plus longtemps encore à me familiariser avec le matériel qui va avec le bébé.Oui car quand tu achètes  as un bébé, tu achètes le matos qui va avec. Le lit parapluie, le baby talk, la poussette, le sac à langer, la chaise haute, la machine à faire des purées, le thermomètre du futur, le mouche bébé, le sac à couches, le tapis d’éveil, le trotteur etc…Moi j’avais commencé ma galère dans le magasin de puériculture alors que je couvais encore.Moi (accompagnée du futur papa) : « Bonjour je voudrais acheter une poussette, je vais avoir un bébé »Elle (la vendeuse) : « Poussette cane, poussette dos à la rue, poussette pliable, landau, poussette évolutive ? »Moi (l’air déjà lost in translation) « Bah ché pas moi. Une poussette pour mettre un bébé quoi ».Là j’ai senti que la vendeuse prenait son air de Madame Je Sais Tout et avec les hormones, j’ai eu envie de l’assassiner façon Dexter épisode 45 saison 87.Avec un petit air pincé, elle nous a demandé notre budget, nous a sélectionné 4 poussettes et nous a suggéré de les tester.Et là le drame des parents débiles a démarré pour nous. Impossible de les déplier. On s’énerve, on râle, on rappelle la vendeuse. Et hop d’un coup de pouce avec son air narquois, elle nous déplie les 4 !C’est à ce moment là que j’ai su.J’ai su que comme je n’avais pas fait Maths Sup-Maths Spé + Bac option poussette/lit parapluie, j’allais galérer pendant quelques années.Nous avons finalement jeté notre dévolu sur une poussette de prix moyen, de poids moyen, de taille moyenne, de facilité de dépliage niveau moyen.Je ne te cache pas qu’une fois l’enfant né, j’ai mis 2 mois à réussir à déplier l’objet du crime et que bébé fut baladé en porte bébé. (véridique) La poussette était mon ennemie, je la craignais.Cette saligote n’était pas seule, elle avait des amis. Je mis donc 16 mois à comprendre le mécanisme de la machine à faire cuire les légumes à la vapeur et à mixer des purées, 27 mois à placer la chaise haute à la hauteur désirée,  7 mois à faire marcher le baby talk, 31 mois  à saisir que dans le mouche bébé il fallait que j’aspire (et que je vomisse au passage), 5 mois pour jeter la couche qui pue dans la poubelle qui sent bon d’un coup de pied et 23 mois à déplier et replier le lit parapluie.Au début, je l’avoue, j’ignorais jusqu’à l’existence du mot « lit parapluie ». Pour moi dans la vie il y avait d’un côté le lit, lieu pour végéter, et de l’autre le parapluie, sorte d’abribus mais sans bus.Un jour nous sommes partis en week-end et pour coucher junior, ma sœur m’a dit « n’oublie pas ton lit parapluie » ! Renseignements pris, je fis connaissance avec un objet soit disant dépliable en 2 gestes, soit disant léger, soit disant pratique. Que nenni ! Chéri et moi n’avons jamais réussi à le déplier correctement. Il y avait toujours un côté rebelle qui ne voulait pas tenir droit. Alors on s’est dit, je me souviens « c’est pas grave on met l’enfant dedans quand même. » C’était sans compter sur l’écroulement des 4 côtés durant la nuit. L’enfant fut saucissonné.Pour le replier la galère fut semblable, un côté ne voulait pas rentrer dans le rang et malgré la relecture du mode d’emploi en chinois (oui parce que bébé avait mangé la version française) et de la bonne volonté, nous repartîmes avec un lit pas replié dans notre coffre.Le genre de trucs qui brise un couple.Récemment je racontais à une amie mes galères et elle me dit qu’elle n’avait jamais connu ça car elle avait un super lit parapluie. « Ouais genre » lui dis-je.Elle me présenta son Magic Bed, elle me certifia qu’il était auto-dépliable, léger (3,4 kilos) et facile et toussa. Je fis le test qui prit donc 3 secondes et je me mis à pleurer. Pourquoi personne ne l’avait inventé il  y a 7 ans quand je mis bas pour la première fois (et que donc cela me dégoûta du concept du lit parapluie pour le deuxième enfant) ?Voilà si un jour j’ai un troisième enfant, je VEUX ce Magic Bed. A bon entendeur.Ps : je t’ai pas encore parlé de ma galère à installer le siège auto dans la voiture puis à installer l’enfant dedans mais promis une autre fois.Retrouvez Serial Mother sur Facebook 

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Fêter Halloween ou pas ? That is the question !

By Serial MotherVoilà ça y est. Ce soir, c’est Halloween et ton enfant te bassine avec cette fête de la citrouille dont tu n’avais jamais entendu parler dans ton enfance de française.« Maman, tu vas te déguiser comment ? Maman as-tu bien acheté la citrouille ? Maman tu as prévu des bonbons hein ? »Toi, t’es à peine remise de Noël dernier que tu dois te replonger dans une fête à la con avec des monstres, des sorcières et des citrouilles. Cette fête qui consiste à vivre en live un film d’horreur, est apparue dans les années 2000 en France au prétexte que comme la France avait toujours 100 ans de retard sur les Ztats Zunis, elle DEVAIT s’y mettre et par conséquent, embobiner nos kids.Il est pas flagrant le coup marketing de l’automne, saison morte née, coincée entre l’été ensoleillée et l’hiver enneigé ? Si,mais on a accepté. Tièdement certes, mais on a accepté.Nous autres parents de France, ne sommes pas vraiment persuadés des bienfaits de ce rituel mais pour faire plaisir à nos enfants morbides, nous jouons le jeu de nous déguiser en vampire ou en démon.L’an dernier ma fille m’a dit « Maman tu n’as pas besoin de te déguiser car comme ta peau est blanche, tu ressembles à une sorcière ». J’ai ravalé ma salive (de crapaud), fait 12 mois d’UV, de psy et de remise en question. Merci la fête à la con. Tu me diras, j’ai une copine à qui son fils a dit à Noël dernier, qu’avec son gros ventre, elle pourrait être « sosie de Père Noël ». Et elle n’était pas enceinte.Revenons-en à nos citrouilles : mes enfants veulent donc, comme tous les enfants de France, envahir mon salon de toiles d’araignées, verser du faux sang (qui te détruit le plancher) un peu partout, foutre des dents de vampire au chien, causer une crise cardiaque à la voisine centenaire (à qui on pourrait au passage chiper son dentier), creuser des citrouilles et mettre des bougies dedans puis être obligés de bouffer de la « pumpkin soup » pendant 3 mois, fabriquer des potions magiques à base de mon shampoing à 98 euros les 30 ml, manger des bonbecs qui te laissent la langue verte ou bleue, et évidemment….se déguiser en méchant. Et comme dans le placard nous n’avons que des déguisements de superhéros ou de princesses, bah va falloir investir et encore une fois se ruiner.Comme je suis une bonne mère (du moins je m’y emploie malgré ma gueule de sorcière), je cède. Le pire c’est que cette année, je veux me la jouer comme les stars d’Hollywood et Halloween pour Halloween, j’ai décidé d’organiser une grosse fête où tous mes potes viendront déguisés. (un peu comme Heidi Klum quoi)Mais mes enfants ne sont pas du tout d’accord avec ça car, je cite, « tu es trop trop trop vieille » et « tu as passé l’âge de faire une boum». Vlan, prends ça dans ma gueule.Me reste plus qu’à creuser ma tombe (et mes citrouilles), à fêter ce rituel dont personne ne sait rien en France si ce n’est qu’il faut le faire car les américains le font, à maquiller mes kids en monstres et à sourire.Le pire est aussi que tous les parents de France sont disposés à jouer le jeu ce soir et que donc si je ne le célèbre pas, je passe pour une mauvaise mère auprès de mes enfants « Ouais bah la mère de Mathieu, elle a carrément fait pousser un potager de citrouilles dans son F2 alors toi t’es trop nulle. T’es une méchante maman ». Mais justement chéri, méchante c’est un must à Halloween, non ?Regard noir des enfants lassés d’avoir une « mère qui pige rien ».Alors pendant que je me tâte le potiron, j’en profite pour te rappeler que dans un mois et demi c’est Noël !Retrouvez Serial Mother sur Facebook 

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Mes envies (bizarres mais pas que) de femme enceinte

By Serial MotherQuand j’étais taponnée (taponnée = enceinte en québécois. Bah oui quoi j’ai le droit de parler québécois si je veux. Et puis j’adore Roch Voisine, Céline Dion et Isabelle Boulay. C’est cliché dis tu ? Rhoooo comme tu es étroite d’esprit ! Vive le Québec libre.) j’avais des envieS bizarres.J’avais envie de fruit de la passion et de groseilles ce qui en plein hiver s’avère compliqué, j’avais envie de Vladimir Poutine ce qui en plein hiver (et aussi en plein été et aussi de façon générale) s’avère compliqué, j’avais envie de nager dans une piscine de Nutella, j’avais envie de dormir 17 heures non stop, j’avais envie de dire merde à quiconque me touchait le ventre (voire de foutre mon poing bien profond dans leur gueule), j’avais envie de pleurer devant des films super tristes, j’avais envie de régression et de fils au coca, j’avais envie qu’on me sorte l’enfant du ventre (au 8ème mois hein), j’avais envie d’être copine avec toutes les femmes enceintes, j’avais envie de tuer mon mari, j’avais envie de caresser mon ventre sans cesse, j’avais envie de crème pour me masser les potentielles vergetures, j’avais envie d’un livre rempli de prénoms auxquels j’aurais peut-être pas pensé, j’avais envie d’acheter plein de fringues à mon futur enfant et de préparer sa chambre, j’avais envie de faire les carreaux de ma maison tout le temps (et même ceux de la voisine), j’avais envie de déplacer les meubles pour voir, j’avais envie d’un bandeau pou entourer et soutenir mon bidon au cas où il s’échapperait, j’avais envie qu’une vraie bonne amie me dise toute la vérité sur les dessous de la vie de maman (genre ça va être chaaaaaaud et crevant), j’avais envie de sushis et de fromages pas pasteurisés, j’avais envie de vomir, j’avais envie de me taper 13 cookies d’un coup dans la bouche, j’avais envie de fantasmer sur la femme de Vladimir Poutine (tu la connais pas ? bah tu rates), j’avais envie de vider le frigo à 5h22 du matin, j’avais envie de dire ses 4 vérités à Mme Cornu (la voisine insupportable), j’avais envie de me faire des masques pour visage de femme enceinte, j’avais envie de fraises (véridique), j’avais envie de me faire masser les pieds car je n’arrivais plus à les atteindre (ni même à les voir), j’avais envie de  tenir un carnet de bord de grossesse, j’avais envie de faire des albums photos que je n’avais jamais le temps de faire avant, j’avais envie de me faire un ciné à 14h30, j’avais envie d’embrasser ma prof de yoga, j’avais envie de rire aux blagues de Bigard (ouch), j’avais envie de manger un bœuf en entier (et même toute la famille dudit bœuf), j’avais envie de mettre des crèmes hydratantes pour cheveux secs de femme taponnée, j’avais envie de tout, de rien et j’avais envie de surprises !J’avais envie d’ouvrir ma boite à lettres et de découvrir un paquet rempli de cadeaux pour moi, rien que pour MOI (pas pour l’autre là qui squattait mon ventre). J’avais envie d’un gros colis avec des crèmes, des doudous, des livres : tout ça pour les futures mamans.J’avais envie que quelqu’un invente ça. Mais comme ça n’existait pas, bah je m’auto-faisais des surprises ce qui, tu en conviens, pousse le dédoublement de personnalité à son comble. Une fois je me suis acheté une huile pour le bain pour femme enceinte. Je me la suis envoyée à moi-même et quand je l’ai reçue par la poste emballée dans un joli papier rose, j’ai osé à voix haute le dialogue avec moi-même « Oh une surprise ! Mais qui ça peut bien être ? Et qu’y a-t-il dedans ? » (je crois, oui, que je devenais folle)Puis j’ai enfanté et là qu’apprends-je, 4 ans après le démoulage de bébé N°2 ? Que Tiniloo a lancé des boites pour les futures mamans ! Chaque trimestre, la future maman reçoit une box remplie de méga surprises chic et choc comme des crèmes, des huiles, des livres avec des idées de prénoms, des capsules anti-stress  et j’en passe.Me reste plus qu’à faire un autre enfant pour que mon chéri m’abonne à ces boites pour futures mamans. Un must pour moi. Je m’en vais de ce clic abonner ma meilleure amie qu’est enceinte et aussi accrocher la photo de Poutine au- dessus de mon lit. Ca me motive, que veux-tu ? Chacun ses gouts, nan méo !Retrouvez Serial Mother sur Facebook 

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Mes nuits ne sont pas plus belles que mes jours

By Serial MotherCe matin ma collègue qui n’a pas encore d’enfant : « Rhaaaan, j’ai bien dormi cette nuit. Je me suis fait une tisane , je me suis couchée à 22H30 et j’ai dormi comme un bébé jusqu’à 8h ce matin. Et toi ? »Je l’ai regardée d’un air désespéré, un peu comme Dora quand elle ne trouve pas son chemin sur sa carte, et j’ai juste souri sans rien dire  à part que les bébés ça dort pas la nuit et que donc son expression elle vaut rien.J’avais envie de lui dire « Moi tu vois, j’ai passé une nuit de merde. Oh je sais ce que tu vas me dire : que je me plains toute le temps alors que je devrais pas parce qu’avoir des mioches c’est top. Oui mais toi tu en as pas et moi je te dis pas ce que sont devenues mes nuits. C’est simple j’ai couché N°1 à 20H mais vois-tu, il avait décidé de ne pas dormir. Après avoir escaladé son lit à barreaux façon serialkiller qui s’échappe d’Alcatraz, il a pris son biberon et a déversé de l’eau partout sur le parquet en bois que je venais de faire poncer pour une tonne. Ensuite, il a hurlé « pas dodo-pas dodo-pas dodo-dodo pas dodo » comme Rain Man pendant 43 minutes. Pendant ce temps là mon mari négociait le coucher avec N°2 qui a donc terminé dans notre lit conjugal au bout de 30 secondes. Une fois le sol épongé, N°1 a daigné se remettre au lit moyennant un biberon de lait tiède. Oui je sais que le lait c’est moche le soir au coucher mais on fait ce qu’on peut.  A 22H12 en plein mattage de la série « Homeland », nous fûmes interrompus par des cris aigus. Je bondis, j’allais voir et en fait N°2 avait fait un cauchemar, un truc bien bizarre avec des loups et des champignons. Lasse et fatiguée je me mis au lit mais ô surprise, j’avais N°2 en position transversale dans mon axe. Je me suis roulée en boule, mon mec aussi car nous ne voulions troubler le sommeil profond de l’enfant. Mais le saligaud a aussi fait un cauchemar et après m’avoir balancé ses pieds dans la tronche il a crié « Mamaaaaaaaan, un ogre ». Cette phrase a réveillé N°1, mon mari, le voisin, le chien et même le hamster.A 5H34 j’ai juste abandonné l’idée de me recoucher et ça tombait plutôt bien car N°1 avait fait pipi au lit. Voilà ça c’est ma nuit. »Ma co-bureau qui avait lu dans mes pensées me dit « tu sais j’ai une solution pour toi. Ma belle sœur, celle qui a 5 enfants, ne jure que par cette marque : Cloud BGenre elle avait une solution la collègue….pfiooooooou.Le surlendemain elle m’apporta un doudou totalement magique de chez Cloud B : le sleep sheep (mouton qui dort), un doudou avec 4 pistes audios dont une est le son des battements du cœur. Le soir même je mettais le mouton à côté des deux kids et par un coup de baguette magique, ils furent rassurés et endormis en 4 minutes ! Et ne se levèrent pas de la nuit !Intriguée par ce doudou j’allais faire un tour sur le site et là…Bonheur ! Une « tortue tranquille » qui projette des vagues au plafond et joue une musique, une « tortue éclairante » qui diffuse de la lumière et des étoiles sur les murs ou encore des doudous sympas dans lesquels on peut mettre une petite bouillotte !Je ne sais pas comment j’ai fait pour vivre avant mais ce qui est sûr c’est que maintenant mes nuits vont être plus belles que mes jours. Merci la collègue, merci Cloud B !Retrouvez Serial Mother sur Facebook 

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Les 10 commandements du soir - By Serial Mother

Avant (avant : adjectif temporel qui signifie dans le cas présent « quand tu n’étais pas mère ». Synonyme : « quand c’était plus facile ».) quand tu n’avais pas d’enfant, (enfant : petit être d’environ 50 cm au départ qui prend en moyenne 1m au bout de 10 ans et qui sème l’amour et le stress) ta vie était plus simple.Tu te levais, tu allais bosser, tu rentrais le soir, éventuellement tu buvais un verre (ou cinq) de vin rouge, tu allais te coucher et hop tu dormais.Mais ça c’était avant.Depuis que tu as mis bas, tes journées sont bousculées par un rythme et des priorités très différentes. Et tes soirées…n’en parlons point.En fait si parlons-en : tu rentres du boulot avec des cernes bleues nuit, tu concoctes des légumes bios à la vapeur des petits pots et des surgelés à toute la famille, tu mets tes enfants au lit, ils s’endorment en 2 minutes, et tu cries « Yihhhhhha, à moi la série remplie de médecins trop beaux-gosses ».Sauf que dans la vraie vie les médecins de l’hôpital sont plutôt des sosies de Sim (paix à son âme) et surtout tes enfants ne dorment pas en 2mn chrono. T’as cru que t’étais dans « Ricky ou la belle vie » ou quoi ?Pour espérer qu’un jour tes enfants ferment leurs paupières avant les tiennes, suis les 10 commandements suivants :I/ Des histoires avec des loups et des ogres mangeurs d’enfants tu ne raconteras pas après 15h.II/ Le doudou magique anti-cauchemars tu achèteras en double, voire en triple (au cas où)III/ L’imagination de ton enfant tu feras travailler pour bien l’achever avant le dodo. Par exemple : donne lui 4 mots en vrac et demande lui de t’inventer une histoire.IV/ Le biberon de lait déjà tout prêt à réchauffer en cas de réveil de bébé, tu laisseras au frigo.V/ Les jouets à piles qui parlent tout seuls, tu éteindras (parce que la poupée qui hurle à minuit et qui réveille ton enfant en criant « maman change ma couche-maman change ma couche-maman change ma couche », c’est pas cool)VI/ Si une fois l’enfant endormi tu sors fêter l’anniversaire de ta meilleure copine, évite de te tromper de chambre à ton retour et de t’allonger sur ton enfant.VII/ Pense bien à ne pas te tromper de bouton sur le baby talk. C’est toi qui dois entendre ton bébé en cas de pleurs. Pas le contraire.VIII/ Souviens-toi de toujours mettre une allaise sous le drap de ton gnome qui est en mode « je deviens propre mais j’ai des accidents la nuit ».IX/ Vérifie toujours que ton enfant ne s’est pas relevé discrètement et n’est pas juste derrière toi à mâter au dessus de ton épaule le film interdit au moins de 18 ans que tu regarde sur ta télé. Petite ruse : apprends à tourner ta tête à 360°.X/ 30 minutes après avoir couché ton mini-toi (qui est donc en train de dormir normalement) va le voir, remets la couverture bien en place sur son petit corps, renifle-le, dis lui que tu l’aimes et fais lui un baiser. Ca l’apaisera et toi aussi.Suivez Serial Mother sur Facebook ! 

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