la gazette des parents
La galère des nuits quand tu es enceinte
By Serial MotherIl y a des périodes dans une vie où l’on dort mal.Il y a les nuits agitées des nourrissons, les nuits compliquées des enfants malades, les nuits blanches des moments où l’on est malade, les nuits remuantes où l’on est stressés à la veille d’un jour important, les nuits animées où l’on fait la fête, les nuits d’insomnie et… les nuits des femmes enceintes !Lorsque tu es enceinte, tu dors mal. Et ouais.Au départ tu dorsmal car tu as des nausées et que tu te lèves pour cause de tête et de cœur qui tournent.Puis tu as quelques mois tranquilles, tant que le bidon est encore petit.Mais vite, très vite (trop vite !), le ventre se met à pointer et les difficultés à dormir reviennent.Non seulement tu ne sais pas comment et où te placer mais en plus tu te lèves 4 fois chaque nuit pour aller aux toilettes. Oui c’est glamour.Il y a la position sur le dos : le risque c’est que le ventre remonte jusque dans ton cou et se confonde avec ton menton ce qui est très inconfortable et laid.Il y a la position sur le ventre : mais forcément au bout d’un moment tu finis en apesanteur et avec un bébé écrasé donc à éviter.Il y a la position sur la côté : perso c’est celle que j’ai choisi mais il encore faut-il trouver le bon côté et savoir que tu auras du mal à changer de côté une fois bien installée. Le risque c’est le torticolis.Il y a la position debout : tu reste debout comme un cheval Findus mais tu risques d’avoir mal aux jambes. Forcément.Il y a la position assise : le dos calé sur un oreiller, le buste debout, les jambes allongées. Pas con mais le risque (bis) de torticolis est grand.Et puis il y a la position « je dors pas » qui consiste donc…à ne pas dormir ! Faire les 100 pas, regarder la télé, aller promener le chien (lui même étonné) à 5h du mat, regarder des rediffusions des Anges de la Téléréalité avec Nabila et ses seins qui tiennent seuls, manger le frigo en entier, aller sur Facebook, pleurer, écrire, rire, réveiller l’homme qui râle, se badigeonner de crèmes anti vergetures, préparer la valise de maternité, réfléchir, avoir peur, être heureuse, se dire qu’on a oublié d’acheter la poussette, trier ses photos sur son ordi, dépenser des sous avec sa cébé…Oui les nuits des femmes enceintes sont mystérieuses, drôles, tragiques, fatigantes, étonnantes, stressantes... mais à coté des nuits à venir lorsque bébé sera là, ce n’est rien !Retrouvez Serial Mother sur Facebook
Apprendre encore plusLa galère du froid avec ses mômes alors que c'est le printemps !
By Serial MotherAlors voilà, il paraît que c’est le printemps depuis près d’un mois.Il paraît.Non seulement je n’y crois plus mais mes serialkids me prennent pour une menteuse (ainsi que tous les adultes du monde en passant) : « Maman tu dis que c’est le printemps et la dame qui se déguise sur Canal+ aussi mais je crois que vous mentez. Il fait froid, il pleut et même hier j’ai mis ma doudoune de ski… »Evidemment, pour une fois, il faut admettre que les gosses ont raison.On s’est fait avoir sur ce coup là : pas de printemps cette année.Non seulement on se les pèle, on a mauvaise mine, on est de mauvaise humeur mais en plus tous nos projets de bons parents tombent à l’eau (c’est le cas de le dire).On avait prévu pour mai de : pique-niquer, aller à la piscine, mettre des shorts et des robes le matin à nos enfants pour gagner du temps, avoir chaud, aller courir dans les bois après l’école à 16h30, fêter leurs anniversaire dans un square, ranger à la cave les moon boots qui squattent chez nous depuis octobre et qui prennent plein de place, chanter « Au soleil » de Jenifer (oui même ça), apprendre à la petite à faire du vélo, faire sentir les roses à leurs petits nez, aller dans une base de loisirs faire du kayak, manger des glaces, boire des litres d’eau et faire un régime (ceci concerne les adultes hein).Au lieu de cela en mai 2013 : nous allumons un feu de bois et buvons des chocolats chaud, nous perdons 32 minutes à mettre des collants aux mômes, nous allons à la patinoire, nous attendons le Père Noël, nous devons tenter de trouver des réponses aux questions météorologiques des serialkids, nous leurs mettons de la crème anti-froid sur les joues, nous n’avons pas rangé les affaires d’hiver et les écharpes tubes, nous hésitons à leur mettre 18 pulls le matin, nous devons soigner leur bronchite longue de 6 mois, nous avons remis l’apprentissage du vélo à un jour où nous habiterons à Miami pour cause de pluie et de verglas et nous cuisinons des soupes d’hiver aux petits qui râlent.En fait de cette histoire de printemps flemmard c’est tout un système qui est remis en question : nos gosses ne nous font pas confiance et remettent l’existence même des 4 saisons en doute, ils disent que la maitresse a passé l’année à leur faire dessiner des feuilles mortes puis de la neige et enfin des fleurs et du soleil alors que « bon en vérité y’a qu’une saison ». ( et en plus on se tape les petits avec leurs conversations de comptoir PMU « maman y’a plus de saison »…)Alors sitouplé Soleil, arrive quoi ! Sois chic !!PS : ceci est un message sponsorisé par la SDPDS (Société Des Parents Du Soleil)PPS : Revient Alain Gillot-Pétré, tout part en vrille depuis que tu es parti.Retrouvez Serial Mother sur Facebook
Apprendre encore plusLa galère du repas des enfants
Toujours pareil. Comme pour le sommeil, le moment de se préparer ou les grasses matinées, il m’est arrivé un jour que le repas des enfants devienne un moment pénible et compliqué.Tout a commencé lorsque bébé était en période de diversification : je me suis pris une purée carottes-courgettes (mais bio steuplai) en pleine face car l’enfant avait décidé que ce serait bon pour mon teint.Le lendemain, fidèle à la maxime populaire dictée par la télévision « mange 5 fruits et légumes par jour », je retentai le coup avec des brocolis et de la patate douce. L’enfant me regarda bien droit dans les yeux, avala 4 cuillères et se mit à vomir.Ok donc les légumes visiblement ce n’était pas son truc.Un jour, fatiguée de me taper les purées bios mixées par moi-même, j’achetai un petit pot au supermarché et là le chenapan mangea TOUT.Le message était clair : je ne me prendrai plus la tête à cuisiner des petits plats et à cueillir mes petits pois moi-même.Mais le souci du repas des enfants ne s’arrêtait pas à qui cuisinait et ça j’allais m’en rendre vite compte.Plus tard, les 2 enfants n’avaient JAMAIS les mêmes goûts.Un aime les nouilles avec de la sauce tomate de la marque Bip et du fromage râpé, l’autre aime la sauce tomate de la marque Boup avec du parmesan. L’un aime les endives cuites, l’autre crues.L’un aime le poulet froid, l’autre chaud. L’un aime les pommes de terre en purée, l’autre sautées à la poêle.L’un aime les fruits, l’autre les hait. L’un adore les yaourts à la fraise, l’autre aime mieux les compotes goût fraise.Je suis vite devenue folle et j’ai dit cette phrase… cette phrase que ma propre mère répétait et que je trouvais tellement absurde quand j’avais 8 ans « On n’est pas à l’hôtel ou au resto là ! Maman, elle fait pas plusieurs services, alors c’est ça ou rien ! »Lorsque le grand répondit « bah alors c’est rien », je me mordis la lèvre supérieure et j’appelais M6 pour qu’ils viennent avec une remplaçante de Super Nanny chez moi (paix à son âme).Je t’épargne les pannes du soir « mais bordel que vais-je leur cuisiner ce soir ?!!! » où je finis toujours par faire cuire des pâtes avec des regrets.Oui le repas des enfants est devenu un moment complexe.Vivement qu’ils se fassent à bouffer quoi !Retrouvez Serial Mother sur Facebook Découvrez-vite les box Kids de Tiniloo, un colis surprise adapté à l’âge de votre enfant chaque mois dans votre boîte aux lettres !
Apprendre encore plusLa galère du coucher
By Serial MotherLorsque, ne possédant pas d’enfants (achetés chez Surcouf en soldes) je me couchais le soir, c’était après un bain aux huiles essentielles, après avoir fini un bon livre ou lu une pile de magazines, après avoir bu une tisane « nuit tranquille », après avoir mis de la crème hydratante sur mon corps, après avoir repoussé mes cuticules aux frontières de l’extrême, après avoir mangé un plat de sushis avec mon homme devant « La Piscine » avec la belle Romy Schneider et le (encore) sublime Alain Delon, après avoir pschitté une brume à la fleur d’oranger sur mon oreiller, après avoir enfilé ma nuisette, après avoir soufflé sur ma bougie senteur figue, après avoir embrassé mon homme (ou plus si affinités), après avoir mis mon réveil à 8h.Puis j’ai donc eu des enfants.Le moment du coucher est devenu celui de LEUR coucher, non plus le mien.Et ce coucher a pris…comment dire… un autre pli.Essaie de mettre de la crème hydratante et de manger des sushis au calme quand tu as un nourrisson. Essaie juste pour voir.Bah voilà : c’est pas possible. Pile au moment où tu crois que ta soirée commence, le bébé pleure, crie, appelle, a faim et demande un câlinou.Puis lorsque le bébé devient un plus grand, il faut lui raconter un conte , lui chanter 4 berceuses, lui inventer une histoire, lui laisser la porte ouverte « mais pas trop », procéder à la vérification des loups sous le lit, faire un bisou papillon puis un bisou esquimau, revenir apporter de l’eau, s’asseoir près de lui, lui masser les dents ou le ventre, apaiser ses angoisses, lui promettre de ne pas partir et de ne jamais mourir, tenter de répondre à une question chelou du style « si tu avais pas rencontré papa est-ce que j’aurais pu exister ailleurs ? », lui faire répéter sa poésie pour la 45.000ème fois pour que ça finisse par rentrer, lui masser les jambes parce qu’il a mal aux genoux soudainement, hausser un peu le ton parce que « bon maintenant ça suffit y’a école demain », prétendre que « oui toi aussi tu vas te coucher », lui refaire un bisou papillon, changer l’eau du verre car elle a l’air sale, raccompagner l’enfant aux toilettes…Bref il est 21h et tu n’as plus du tout envie de te prélasser dans un bain chaud mais bien envie d’aller te pieuter aussi.21h30 : Ah qu’entends-je au loin ? L’enfant te rappelle « maman tu as oublié de me dire que tu m’aimes. Et papa ne m’a pas fait de GROS câlin ».22h00 : Une fois bien installés dans le vieux canapé à manger des Granola (le repas des parents), une petite tête (parfois même 2 ou 3) viennent se glisser au milieu des 2 vôtres « on peut pas dormir, y’a un pigeon qui roulouke ». Donc un pigeon roucoule et non seulement 22h c’est pas une heure pour un pigeon (sans doute est-ce un hibou) mais ce n’est pas non plus une heure pour se relever (d’autant que tu matais Pascal le Grand frère, une émission hautement intellectuelle).22h13 : tu as chassé le pigeon-hibou, tu as poussé une bonne gueulante.22h30 : tout le monde dort ENFIN.22h34 : vous vous endormez en tenue de bureau devant un programme débile avec des traces de Granola sur le visage.Retrouvez Serial Mother sur Facebook
Apprendre encore plusLa galère du matin
By Serial MotherUn matin tu te lèves (à l’heure que tu veux), tu bois un jus de citron debout (comme les stars), tu te pschittes de l’eau de rose sur le visage, tu t’auto- accordes un massage du cou, tu bailles 6 fois, tu te recouches, tu passes un coup de fil à ton homme, tu te relèves, tu avales un bol de céréales bio, tu lis un magazine en écoutant la radio, tu décides de retourner au lit, tu ouvres ton placard, tu prends le temps de choisir tes vêtements, tu te maquilles, tu te coiffes, tu chantes, tu mets un manteau, tu fermes la porte de chez toi non sans avoir vérifié que tu n’avais rien oublié : ta journée peut commencer.Un rêve ? Non la réalité de ta vie d’avant d’avoir des enfants.Maintenant le matin (enfin la nuit parce que 5h30 c’est la nuit quoi) tu te lèves réveillée par des cris « mamaaaaaaaaaaaaaan caaaaaaaaaaaaaacaaaaaaaaaaaaaaaaaaa » ou sa variante plus soft « mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan biberoooooooooooooooooooon », tu dresses ton torse fatigué, tu avances un pas devant l’autre tel un zombie qui ferait du moonwalk, tu avances dans le noir avec les cheveux relevés en pétard, d’un bras tu prends ton enfant et tu vas le changer sans même réfléchir, de l’autre bras tu fabriques un biberon de chocolat mécaniquement, tu poses tes marmots où tu peux, tu avales un doliprane, tu bois 5 cafés à la fois, tu aperçois ton homme au loin la tête aussi peu fraiche que toi (sans parler de l’haleine), tu sors des jeans et des pulls pour tes petits, tu les habilles avec difficulté, tu n’as toujours pas été faire pipi, tu bailles, tu enfiles un jogging et des bottes fourrées, tu fabriques une tartine sans pain car tu as oublié d’en racheter la veille, tu réalises que tu es super en retard sans vraiment savoir pourquoi, tu renonces à te coiffer, tu cries « Dépêchez vous bande de mous ! », tu sors de chez toi-il fait nuit-, tu réalises au bout de 5 minutes que tu as oublié le cartable du grand, tu chipes la trottinette de junior et retournes chez toi, tu manques de te faire écraser car on t’as prise pour un arbre, tu as froid, tu te dis que tu aurais pu au moins te laver les dents, tu regardes ton môme marcher dans une merde de chien sans réagir, tu te fais bousculer par une maman super bien habillée avec même des talons aux pieds, tu rêves de retourner dormir, tu dois répondre à 54 questions à la fois de tes enfants « As-tu pris mon goûter ? Tu viens me chercher ? La terre est-elle plus grosse que le soleil ? Y a-t-il plus de morts que de vivants ? 2+2= 6 ou 4 ? A la Clairefontaine on fait quoi ? Je peux enlever mon écharpe ? Ce soir on peut manger des raviolis ? Tu as rêvé de quoi maman ? », tu fais celle qui n’entend rien, tu réalises que tu aussi oublié le sac de riz pour la Croix rouge, tu évites de croiser le regard de la maman de la copine de ta fille que tu n’aimes pas, tu dis bonjour à la maîtresse (à moins que ce ne soit un maître, va savoir), tu fais un câlin mou à ton fils, tu sors de l’école sous la pluie, tu as oublié ton parapluie, tu rentres chez toi.Ta seconde vie peut commencer crois –tu. Tu penses avoir le temps de te faire belle pour aller au bureau. Que nenni ! Il est 9h06, tu es en retard et tu n’as toujours pas été aux toilettes.Souris, tu es maman.Retrouvez Serial Mother sur Facebook
Apprendre encore plusUn biberon, oui mais pourquoi faire ?
By Serial MotherJ’ai une amie qui a été femme préhistorique et qui m’a dit « à l’époque point de biberon mais uniquement le sein. » (oui elle s’exprime plutôt en langage non codé ce qui facilite nos relations amicales.)J’ai une autre amie qui vivait au Moyen Age et qui elle, ne jurait que par sa nourrice à la forte poitrine pour nourrir ses bébés. (le souci c’est que la nourrice s’est barrée avec son mari chevalier, je te raconte pas le drame)J’ai aussi une arrière grand-mère qui a longtemps rêvé de pouvoir nourrir ses bébés avec un biberon. Elle aurait voulu l’inventer même que « parce qu’à l’époque on galérait un peu beaucoup ».J’ai une grand-mère qui vissait une tétine sur une bouteille de lait de vache et qui a nourri ses 7 enfants ainsi avec « une fichue tétine en plastique que chacun de mes enfants a refusée ».Enfin, j’ai une mère qui, quand elle décidé d’arrêter de m’allaiter, se galéra à trouver un biberon que je veuille bien accepter « parce que tu comprends à cette époque point de biberon ergonomique, point de tétine comme un sein, plein d’air qui rentrait de partout et donc toi, tu refusais et je moi je m’arrachais les cheveux ».(et comme elle a pas beaucoup de cheveux, elle a fini chauve. Non j’déconne.)Il faut que je vous dise : je suis née en 1979, 5 ans donc avant le premier biberon génialissime lancé par AVENT.Aujourd’hui il nous parait évident et facile de donner le biberon à nos enfants mais il y a encore 30 ans tout n’était pas si simple ma bonne dame !Pour la petite histoire, AVENT c’est une histoire de famille. Edward Atkin, le fondateur d’AVENT et donc des biberons trop géniaux, avait un père (David) qui avait démarré avant guerre dans une société anglaise, Cannon Rubber Manufacturers Ltd, gros fabriquant de tétines en caoutchouc pour biberons en verre, bouillottes et autres objets ménagers en caoutchouc. Après guerre, il mit l’accent sur la gamme « enfant » autour des tétines.Dans les années 60, il créa les premiers biberons Cannon en polycarbonate.Son fils, Edward, reprit ensuite le flambeau. Oui et quand Edward devint papa dans les années 80, il se dit « mais enfin quoi n’existe-t-il pas donc des biberons pratiques, jolis, faciles tant pour les bébés que pour les mamans, pouvant aider les mères à sevrer, avec des tétines qui ne sentent pas mauvais le plastique et qui laissent passer le lait aisément ? ». Alors Edward travailla dessus, fonda AVENT et en 1984 mit sur le marché un biberon d’un nouveau look, à col large, mieux adapté à une utilisation quotidienne et les premières tétines en silicone, sans goût ni odeur!Edward, grâce à toi j’ai pu sevrer mes enfants avec joie et j’ai pu donner le biberon sans culpabilité.Et là, alors que je m’apprête à rebiberonner bientôt, on vient de m’annoncer que Philips AVENT (car entre temps, en 2006, AVENT a été racheté par Philips, leader mondial dans les secteurs de la santé et du bien-être) sort une nouvelle gamme, la gamme Natural : des biberons relookés en polypropylène ou en verre avec une tétine en silicone tendre imitant la forme du sein, un design rond, un biberon permettant une bonne prise en main, et plutôt idéal pour le sevrage ou pour alterner !Edward, permets moi au nom de mes copines de la préhistoire, de ma mère, de mon arrière grand-mère, de moi-même et de tous les bébés du monde, de te remercier.Un homme qui comprend enfin les mamans, qui se met à la place des bébés et qui facilite les vies de tout ce petit monde, c’est juste un homme parfait quoi !Moi j’ai hâte d’accoucher pour tester ces biberons Natural.Merci Philips AVENT, merci Edward.Retrouvez Serial Mother sur Facebook
Apprendre encore plusLES NAUSEES de GROSSESSE (ou le parcours de la combattante)
By Serial MotherDonc le test affiche + ce qui veut dire que oui tu es enceinte ! YEEEEEEEEEES cries-tu dans les toilettes de ton bureau. Après t’être demandée si tu gardais le test pour le montrer au futur papa ce soir, si non en fait tu le jetterais pas , mais si en fait (bis) une collègue ne risquait pas de le trouver en ouvrant la poubelle et donc de le répéter à tout le monde, tu décides enfin de le garder dans la poche arrière de ton jean. (oui car certaines collègue sont prêtes à faire les poubelles et voler un test plein de pipi pour avoir ton poste. Si,si…)Heureuse tu sors des toilettes, un sourire sur ta face. Les voisins de bureau se demandent pourquoi aller aux petits coins te rend si épanouie. Sans doute était-elle constipée pensent les hommes, sans doute est elle enceinte se disent les déjà-mamans…Le soir tu rentres, tu annonces à Bibi (test à l’appui) que vous allez être parents. Joie, émotion, câlins, larmes, rires.Quelques jours plus tard, tu te lèves barbouillée, la mine verte, le cœur tout retourné, l’envie de vomir. Que se passe t-il ?Et bien il se passe que tu as des nausées de femme enceinte et que malgré le fait que ta grand-mère t’ait vendu que les nausées sont une légende urbaine, tu es bien en train de constater que mémé mentait.Tu appelles donc ta mère qui te jure que si tu bois un verre d’eau citronné à cloche pied, ça devrait aller. Mouais.Tu appelles ta meilleure copine qui a 4 enfants et qui comme ta grand-mère prétend que tout ça c’est dans ta tête (serait-elle de mèche avec mémé ?) car elle n’a jamais connu ça. Tu lui réponds que tout ceci est actuellement dans tes chiottes, que tu viens de vomir ton repas chinois de la veille au soir et que …bip bip bip…(tu es retournée vomir)Tu joins ta sœur qui te jure que deux cuillères de miel toutes les 40 minutes empêchent les nausées. Mais comme tu hais le miel depuis qu’une abeille t’a prise pour une ruche l’été dernier (ceci dit la ressemblance est flagrante), tu ne peux pas.Tu décides d’aller au boulot mais l’odeur du métro te met mal à l’aise et n’arrange pas ton cas. C’est à ce moment là que telle une clocharde ivrogne, tu vomis sur la rame. Oui c’est gore mais c’est du vécu.Arrivée au bureau, tu feins l’intoxication alimentaire pour ne pas devoir annoncer que tu poseras un congé mat dans demain.C’est alors que contre toute attente, Sophie, la standardiste te fait un clin d’œil assorti d’un « viens me voir j’ai ce qu’il te faut ». Tu penses alors que Sophie te prends pour une junkie (car tu en as l’apparence ce matin) mais lorsque tu la rejoins, elle sort de son sac une boite de gélules Maternov Nausées.Toi tu ignorais que Sophie avait une brioche au four (expression classieuse utilisée dans Grease) « Mais euh non je ne suis pas enceinte Sophie…enfin j’ai juste mal digéré… ».Sophie esquisse un sourire. Ok elle sait.Elle t’explique qu’elle est enceinte de presque 3 mois et que ces gélules bios contre les nausées de la femme enceinte sont miraculeuses « tu devrais essayer, il y a du gingembre dedans, c’est top » suggère t-elle. « 4 gélules par jour et hop fini les nausées ! ».Le surlendemain, tu bénis Sophie, tu envoies chier ta mère et ta sœur et tu démantèles le gang mémé-meilleure amie.Allez dans 3 mois tu en riras ! Retrouvez Serial Mother sur Facebook Merci à charlotte du jour pour son illustration - http://www.charlottedujour.com/
Apprendre encore plusComment les enfants ont envahi nos fonds d’écrans.
By Serial MotherConstat N°345678986: avant d’avoir des enfants ton fond d’écran d’ordinateur c’était un coucher de soleil/un homme sexy/une photo de toi et ton mec/une photo de toi/une plage de sable blanc/une montagne enneigée/ une image drôle/une photo de toi et tes meilleures copines à ton enterrement de vie de jeune fille l’air bourré/ un vieux cliché de Romy Schneider, ton idole/ la pochette du disque Abbey Road des Beatles.Depuis que tu as enfanté ton fond d’écran c’est tes marmots. Parfois l’un et l’autre, parfois l’un sans l’autre, parfois eux avec toi, parfois eux avec leur papa, parfois la famille au complet (avec le chien en prime) comme dans une pub, parfois le bracelet de naissance avec le prénom de bibi, parfois un dessin de ton mini-toi que tu as scanné tellement il était beau (!), parfois juste sa petite menotte à côté de la tienne.L’enfant a envahi ta sphère jusque dans ton fond d’écran. Tu ne peux simplement plus nier qu’il est là car il est devant tes yeux au bureau en permanence.Idem pour les tapis de souris. Tu as fait faire on-line un tapis de souris avec sa petite tête et pensant que toute ta famille serait jalouse, tu en as commandé 15 pour ton père/ta mère/ta belle-mère/ton beau-père/tata Josette/tonton Maurice et même pour la boulangère. Ravis ils sont.Sans parler du fond d’écran de ton téléphone ! A peine rencontres-tu une copine dans une soirée que tu brandis ton portable pour lui fourrer la photo de tes gamins dans les yeux. Il ne se passe pas 4 minutes sans qu’un diner en ville devienne une plateforme d’échange de photo virtuelles « bon alors là il est pas super beau car tu vois il est pas aussi photogénique que moi (rires) mais en vrai c’est le PLUS beau gamin du monde. Vraiment. » ? L’autre maman trouve aussi que le sien est le plus beau. Débat.Après on passe aux photos de vacances que tu as soigneusement mis sur ta tablette avec laquelle, naturellement, tu te promènes partout. Il faut que tu saches : tout le monde s’en fiche des photos de vacances des autres, surtout celles où l’on voit bibi manger une glace et en avoir partout autour de la bouche ou celle sur laquelle « il est trop mimi avec sa tenue de ski dix fois trop grande ! » .Viennent ensuite : le sac de ville avec la photo de mômes, le porte clé avec la photo prise à l’école (sur laquelle en général l’enfant est pâle et laid), le bracelet avec les prénoms de tous tes enfants qui font glinblingling quand tu marches (au cas où tu aurais oublié leur prénom hein. C’est la gourmette puissance 10.000), les vidéos de ses premiers pas et premiers spectacle de danse partagées sur youtube, ta photo de profil Facebook sur laquelle ce n’est pas toi mais bien l’enfant (du coup ton amoureux de 3èmeB est vite fixé si il te cherche sur ce réseau social), ton mug à café avec écris « Maman je t’aime » assorti de la photo des héritiers.On est tous comme ça, nous les parents. Hyper fiers du moindre geste de nos enfants et voulant les placer partout.Nous avons raison (si,si nos enfants sont les meilleur du monde) mais…et si les autres s’en foutaient ?Ps : si les autres s’en foutent ce sont des cons (mais des gros hein)Retrouvez Serial Mother sur Facebook
Apprendre encore plusLa (grosse) galère d’habiller les mômes l’hiver
By Serial Mother« Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver… »Oui sauf qu’en fait l’hiver c’est galère. Sauf qu’on a hyper froid, qu’on a les pieds mouillés, qu’on a la crève voire la grippe intestinale, le nez qui coule, la voix d’un fumeur alors qu’on est contre la clope et que, last but not least, habiller nos mômes devient un challenge que même Lance Amstrong sous drogues aurait du mal à relever.Les mômes en hiver ils ont froid.Les mômes en hiver ils râlent (encore) plus fort que d’habitude « maman j’ai froid/maman j’ai les doigts gelés/papa mon écharpe m’étrangle/maman je veux pas aller à l’école avec la neige/papa mes doigts rentrent pas dans me gants ».Pour peu que l’enfant soit encore un bébé, c’est toi qui pleures car tu perds peu à peu tes doigts gelés qui doivent pousser la poussette. Le bébé lui, il est bien emmitouflé, il ne se rend compte de rien dans sa peau de baïte venue de l’Alaska.Revenons-en à un matin où tu dois saper tes mômes (dans l’urgence car t’es en retard, ce qui ajoute du stress à la scène)Toi « Bon allez, j’ai mis tes affaires sur ton lit : collant, chaussettes, jean, sous-pull, pull, doudoune, bonnet, chaussures fourrées, gants ! Hop hop hop ! On s’actiiiive.»Tandis que la neige tombe dehors, que ton chauffage a rendu l’âme, que tes doigts de pieds sont gelés, que tu essaies d’enfiler son pilote à bébé qui n’est vraiment pas décidé à t’aider, ton môme reste assis sur son lit sans bouger.Toi (énervée) « Mais qu’estcequetufiches ?!?! On va être en RETARD. Tu comprends EN RE-TARD. Allez habille toi enfin quoi !»L’enfant tente un « mais peut-être qu’il va faire beau ? » et devant ta réaction de Miss Méteo commence son opération habillage.Sauf que pour s’habiller en hiver, il faut être super agile et costaud. Impossible d’enfiler le collant « trop difficile », compliqué de mettre le pull col roulé « mon cou se coince », totalement inimaginable de mettre les chaussures fourrées « mon pied ne veut pas rentrer ».Alors que ton bonhomme Michelin de bébé est en mode « je bouge pas dans ma turbulette de chien de traineau », tu aides le grand à s’habiller non sans mal. Tout le monde s’énerve, tout le monde se stresse, tout le monde finit par avoir chaud (bonne nouvelle) et toi, lâche, tu cèdes « bon bah flute, mets pas tes collants, mets des baskets et piscétout »Quand vient le moment de l’écharpe, l’enfant dit que non il ne la mettra pas car à l’école c’est interdit depuis que son copain Gustave a failli mourir étranglé. Tu cèdes donc sur l’écharpe, lui enfonces une cagoule qui lui donne l’air idiot et décides de t’attaquer aux gants (bonhomme Michelin/bébé est toujours en mode « je bouge pas »). Mettre des gants à des gosses c’est comme enfiler une paire de pompes trop petites : c’est chiant, ça fait mal, ça crispe.L’enfant écarte ses doigts et hop tu enfiles le gant avec joie l’air convaincu « oui ça va marcher, ça va marcher » (la vie est faite de petites joies hein). Sauf que monsieur index se retrouve coincé avec monsieur majeur et que l’enfant hurle « Nan mais ça va pas, je suis tout coincé ».A ce moment précis, tu te demandes pourquoi (mais pourquoiiiiiii) tu n’as pas opté pour les moufles, tu saisis une paire de ciseaux, tu coupes les doigts des gants (pas de l’enfant attention) et tu retentes en mode mitaines (il ya du Karl Lagerfeld en toi). Miracle ça marche, chaque doigt va où il devait aller.Tu prends ton bébé Michelin, enfile une chapka, attrapes la main mitaine de ton grand et file enfin à l’école.Mais comme tu as 8 minutes de retard, les grilles sont fermées.Décidément…vivement l’été !Retrouvez Serial Mother sur Facebook
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